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«Les normes de produits et autres obstacles technique au commerce exercent une forte influence sur l'accès aux marchés et les résultats des entreprises à l'exportation», a souligné le secrétaire général du ministère sénégalais du commerce, Bernard Cissé, qui intervenait à une rencontre sur l'impact des mesures non tarifaires sur les entreprises au Sénégal.
Dans un souci de protection de la santé de ses consommateurs, l'UE a adopté une norme stricte qui limite la teneur maximale d'aflatoxine à 4ppm dans les céréales, les fruits secs et les fruits à coque directement destinés à la consommation humaine.
Selon les données communiquées lors de cette rencontre, le Codex alimentaire (programme commun de la FAO et l'OMS établissant les normes de la sécurité alimentaire) fixe, toutefois, la teneur maximale d'aflatoxine à 15ppm au niveau international. D'après le responsable sénégalais, ces mesures non tarifaires édictées par l'UE sont couteuses et contraignantes pour les exportateurs africains et nuisent au commerce international.
M. Cissé a souligné que dans ce contexte le ministère du Commerce sénégalais appuie un programme dont l'objectif vise à améliorer la transparence et la compréhension des mesures non tarifaires afin de faciliter l'accès des produits sénégalais au marché européen.
Au-delà de l'identification des mesures non tarifaires, l'accent doit être mis dans ce programme sur la proposition d'actions concrètes qui permettront aux entreprises sénégalaises d'être au fait des nouvelles normes européennes afin d'adapter leurs procédés de production, a-t-il expliqué.