Une descente digne d'un film d'action. La brigade touristique relevant de la préfecture de police de Casablanca a fait irruption, vendredi 30 janvier 2009 vers 22h dans un café du centre-ville casablancais. Dénommé « Milano » et situé non loin du Boulevard 11 Janvier, ce café est l'un des endroits les plus chauds de Casablanca. Le «butin» est on ne peut plus lourd : 39 personnes arrêtées dont 9 filles et 4 mineurs. Cette descente a permis la confiscation de couteaux, tourne-vis, préservatifs, psychotropes, maâssal et bouteilles de vin. Les personnes appréhendées ont été placées en garde à vue avant leur présentation à la justice, indique-t-on auprès des services de la police. Le café serait, selon ces mêmes sources, un lieu de débauche et où les criminels se donnent rendez-vous pour planifier leurs méfaits.
S'il faut louer ce genre d'opérations, force est de reconnaître qu'elles devraient être généralisées et sans exception aucune, pour quelque motif que ce soit.
De surcroît, la gestion sécuritaire est nécessaire mais demeure largement insuffisante. Elle nécessite des mesures d'accompagnement socio-économiques, culturelles et politiques. Ainsi, la réduction du taux de chômage et l'animation du marché de travail ouvriront des perspectives prometteuses à l'épanouissement personnel et réduiront, par conséquent, la délinquance.
Au niveau social et culturel, le rôle des maisons des jeunes et autres lieux de socialisation et de culture est fondamental. Ils sont censés favoriser la sensibilisation et l'implication des gens en leur offrant un espace de dialogue, d'expression et de communication dont ils ont terriblement besoin. Ce sont aussi des espaces qui favorisent les valeurs de travail, du savoir, du civisme et, par conséquent, cimentent la cohésion sociale et permettent de lutter contre les comportements déviants à la source.
Le rôle du politique est aussi vital que celui des autres institutions. Grâce à l'encadrement qui incombe, par essence, aux partis politiques, ces derniers ont beaucoup à faire pour redonner confiance aux citoyens en situation de perte de repères.
S'il faut louer ce genre d'opérations, force est de reconnaître qu'elles devraient être généralisées et sans exception aucune, pour quelque motif que ce soit.
De surcroît, la gestion sécuritaire est nécessaire mais demeure largement insuffisante. Elle nécessite des mesures d'accompagnement socio-économiques, culturelles et politiques. Ainsi, la réduction du taux de chômage et l'animation du marché de travail ouvriront des perspectives prometteuses à l'épanouissement personnel et réduiront, par conséquent, la délinquance.
Au niveau social et culturel, le rôle des maisons des jeunes et autres lieux de socialisation et de culture est fondamental. Ils sont censés favoriser la sensibilisation et l'implication des gens en leur offrant un espace de dialogue, d'expression et de communication dont ils ont terriblement besoin. Ce sont aussi des espaces qui favorisent les valeurs de travail, du savoir, du civisme et, par conséquent, cimentent la cohésion sociale et permettent de lutter contre les comportements déviants à la source.
Le rôle du politique est aussi vital que celui des autres institutions. Grâce à l'encadrement qui incombe, par essence, aux partis politiques, ces derniers ont beaucoup à faire pour redonner confiance aux citoyens en situation de perte de repères.