-
Election du Maroc pour organiser le Congrès mondial de pédiatrie
-
Ouverture de la 78ème Assemblée mondiale de la santé avec la participation du Maroc
-
A Casablanca, ils sont légion les taxis qui roulent au mépris de la loi et du bon sens
-
Pays-Bas : Hommage aux soldats marocains tombés lors de la Bataille de Kapelle
Le DG de l’OMS a fait valoir que des milliers d’agents de santé communautaires et de membres des réseaux VIH et des réseaux de populations particulièrement touchées, dont beaucoup vivent avec le VIH ou sont affectées par l’épidémie, ont contribué à cette réussite, ajoutant que les communautés jouent un rôle vital dans la lutte contre le sida et la promotion de la santé. Pour réaliser l’ambition d’éradiquer le sida à l’horizon 2030, a-t-il enchainé, il est indispensable de placer la participation communautaire au centre des initiatives de lutte contre le VIH tout en multipliant les investissements dans l’innovation et la recherche scientifique.
"Afin de réaliser le rêve d’éradiquer le sida d’ici 2030, il faut développer des mécanismes novateurs pour les services de santé en vue d’atteindre les populations cibles et améliorer la prise en charge", a-t-il recommandé. Outre les communautés et l’innovation, le leadership politique est également nécessaire pour relever ces défis, a insisté M. Ghebreyesus, faisant observer que la réussite des initiatives de lutte contre le sida passe avant tout par un engagement ferme des gouvernements.
D’autre part, M. Ghebreyesus a salué les efforts déployés par le Rwanda pour la lutte contre l’épidémie du sida, notant que le pays est-africain, qui figure parmi les pays africains rares à atteindre les objectifs 90-90-90 de l’ONUSIDA avant l’année 2020, fait figure de modèle en termes de dépistage. De son côté, la ministre rwandaise de la Santé, Diane Gashumba, a appelé à une collaboration étroite entre les pays africains et les organisations de lutte contre le sida en vue de parvenir à une génération sans VIH en Afrique.
Elle a, de même, soutenu que l’innovation joue un rôle de taille dans la lutte contre les épidémies, citant l’exemple du déploiement de drones médicales au Rwanda qui a, selon elle, permis d’améliorer significativement les services de santé et l’accès aux soins dans son pays. La responsable a, en outre, ajouté que l’ICASA constitue une opportunité pour les pays africains de se réunir avec les professionnels de la santé et les chercheurs pour trouver des solutions efficaces contre le VIH et les maladies transmissibles.
Les interventions qui se sont succédé lors de la séance d’ouverture de cette conférence ont insisté sur la nécessité de renforcer les infrastructures sanitaires et de promouvoir les solutions novatrices pour offrir un meilleur accès aux services de santé en Afrique. Le Maroc est représenté à cette conférence, qui se poursuivra jusqu’au 7 décembre, par Abdelkrim Meziane Belfqih, chef de la division des maladies transmissibles au ministère de la Santé et l’ambassadeur du Maroc à Kigali, Youssef Imani.