
Qu’est-ce que les classes moyennes ? Sans trop verser dans la théorie, ou s’encombrer de concepts, le Haut Commissariat au Plan (HCP) vient d’en dresser une sorte de cartographie qu’il faudra préalablement mettre à l’épreuve du temps et de l’analyse pour en tester le bien-fondé et la pertinence. Se basant sur une démarche empirique bien qu’elle soit sous-tendue par les techniques de l’enquête et du sondage, cette cartographie définit les classes moyennes en combinant des critères subjectifs et objectifs sur la base d’une approche statisticienne. D’après le HCP, les classes moyennes représentent 44% dans les revenus des ménages et 49% dans les dépenses de consommation de ces dernières. Elles disposent par ménage et par mois d’un revenu moyen de 4402 DH en milieu urbain et de 4219 DH en milieu rural. Casablanca se place en tête des régions dominées par les classes moyennes.
Même si elle insiste sur le caractère hétérogène de celles-ci, l’enquête dont les résultats ont été dévoilés, mercredi dernier, ne manquera pas d’alimenter des polémiques et des débats houleux.
Au-delà des revenus et des salaires, c’est le niveau de vie qui doit servir à la détermination des classes moyennes. L’élaboration des politiques publiques doit se préoccuper de la qualité de l’enseignement-formation, synonyme d’ascension sociale et de développement économique du pays. La motivation des salariés (représentés à plus de moitié par les classes moyennes) se traduira certainement par une plus grande productivité. Au niveau de la santé, le système est malade et ne prend que rarement en considération ces catégories sociales.
Par ailleurs, l’enquête réalisée par le HCP est à mettre en valeur dans ce sens où elle met à la disposition des pouvoirs publics et des chercheurs un outil de travail d’un grand intérêt.
Elle permet, d’après Ahmed Lahlimi, de «donner une base objective à un consensus sur la place des classes moyennes dans la distribution sociale des revenus, l’identification de leur segment et l’analyse aussi bien de leurs caractéristiques socio-économiques que de leur évolution ». Il convient, à cet égard, de relever que les seules informations disponibles à la fois sur les revenus et les niveaux de vie des ménages sont celles que fournit « l’enquête sur les revenus et les niveaux de vie des ménages » réalisée par le HCP en 2007.
Même si elle insiste sur le caractère hétérogène de celles-ci, l’enquête dont les résultats ont été dévoilés, mercredi dernier, ne manquera pas d’alimenter des polémiques et des débats houleux.
Au-delà des revenus et des salaires, c’est le niveau de vie qui doit servir à la détermination des classes moyennes. L’élaboration des politiques publiques doit se préoccuper de la qualité de l’enseignement-formation, synonyme d’ascension sociale et de développement économique du pays. La motivation des salariés (représentés à plus de moitié par les classes moyennes) se traduira certainement par une plus grande productivité. Au niveau de la santé, le système est malade et ne prend que rarement en considération ces catégories sociales.
Par ailleurs, l’enquête réalisée par le HCP est à mettre en valeur dans ce sens où elle met à la disposition des pouvoirs publics et des chercheurs un outil de travail d’un grand intérêt.
Elle permet, d’après Ahmed Lahlimi, de «donner une base objective à un consensus sur la place des classes moyennes dans la distribution sociale des revenus, l’identification de leur segment et l’analyse aussi bien de leurs caractéristiques socio-économiques que de leur évolution ». Il convient, à cet égard, de relever que les seules informations disponibles à la fois sur les revenus et les niveaux de vie des ménages sont celles que fournit « l’enquête sur les revenus et les niveaux de vie des ménages » réalisée par le HCP en 2007.