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Les TIC premier contributeur fiscal au Maroc

Le chiffre d'affaires du secteur est passé de 750 millions d'euros en 1999 à trois milliards d’euros en 2013

Jeudi 19 Mai 2016

Le Maroc place le renforcement de l’écosystème des technologies d’information et de communication (TIC) et le développement de la culture numérique au cœur de ses stratégies, ce qui lui permet de pérenniser les acquis et d’intégrer l’économie mondiale du savoir.
Le Royaume, qui a célébré le 17 mai la Journée internationale des télécommunications, ne peut que s’enorgueillir de ses acquis dans ce domaine, comme en témoignent les chiffres publiés récemment par l’Agence nationale de réglementation des télécommunications (ANRT).
Ainsi, l'enquête nationale sur les TIC auprès des ménages et des individus au titre de l’année 2015 relève que 94,4 % des individus (12 à 65 ans) sont équipés en téléphonie mobile, faisant savoir que 54,7 % de ces individus possèdent un smartphone.
La proportion des ménages équipés d’un accès à Internet à domicile a atteint 66,5 % en 2015, selon cette enquête qui indique que l’accès Internet mobile a été marqué par une hausse importante chez les ménages en passant de 45,6 % en 2014 à 65 % en 2015.
Plus de la moitié des ménages sont équipés d’un ordinateur/tablette (54,8 %) en 2015 et près de la moitié des ménages équipés disposent de deux ordinateurs/tablettes ou plus (47,8 %), d’après l’ANRT, qui précise que la tablette représente désormais plus du quart du parc d’ordinateurs contre 55,2 % pour l’ordinateur portable.
A fin mars 2016, le Maroc comptait 42,06 millions d’abonnés mobiles avec un taux de pénétration d’un peu plus de 124 %, selon les dernières statistiques de l’ANRT.
En ce qui concerne le nombre d’abonnés Internet, il est de près de 14,5 millions d’abonnés, en hausse annuelle de 40,33 %, alors que le taux de pénétration a atteint 42,78 %.
Le chiffre d'affaires du secteur des TIC au Maroc est passé de 750 millions d'euros en 1999 à trois milliards d’euros en 2013, devenant le premier contributeur fiscal du pays et s'accaparant une bonne partie des investissements directs étrangers, selon le régulateur du secteur télécoms au Maroc.
Ces chiffres éloquents s’expliquent essentiellement par le lancement de la stratégie Maroc Numéric 2013 qui a plusieurs objectifs dont l’incitation des PME à accroître leur productivité et le développement de la filière locale des technologies de l’information, notamment en favorisant l’émergence de pôles d’excellence à fort potentiel à l’export.
Le secteur des TIC a été intégré dans le domaine de l’offshoring où le Maroc figure parmi les destinations les plus prisées au monde, avec la création de trois zones économiques dédiées aux métiers de l’offshore, à savoir Casanearshore à Casablanca, Technopolis à Rabat et Fès Shore.
Un intérêt particulier a été accordé à ce secteur à travers la signature, début mai, des contrats de performance 2016-2020 afférents aux écosystèmes de l’offshoring qui concernent cinq filières, dont l'ITO (Information technology outsourcing) touchant l'externalisation des métiers liés aux TIC.
Cette année, la Journée mondiale des télécommunications a été célébrée sous le thème "L'entrepreneuriat dans le secteur des TIC au service du progrès social".
Dans un message de circonstance, le secrétaire général de l’Union internationale des télécommunications, Houlin Zhao, souligne l’importance du secteur des TIC qui "figure parmi les plus rentables et les plus florissants"
"Les petites et moyennes entreprises (PME), les jeunes entreprises et les pôles technologiques sont à l'origine de solutions concrètes et innovantes qui permettent d'accélérer les progrès, en particulier dans les pays en développement", indique Houlin Zhao.
L'UIT appelle tous "ses partenaires – pouvoirs publics, secteur privé, établissements universitaires et experts techniques – à faire connaître le rôle joué par les petites entreprises, jeunes et innovantes, dans le secteur des TIC, à encourager la diffusion de l'innovation numérique dans le domaine social, à accorder la priorité à des politiques économiques qui stimulent l'innovation, à mettre à disposition les ressources humaines nécessaires, à appuyer la création d'écosystèmes favorables à l'entreprise, ainsi qu'à aider les entrepreneurs à concrétiser leurs idées innovantes pour qu'elles génèrent des recettes et du chiffre d'affaires".


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