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Ce prédicateur franco-tunisien sympathisant du parti « Annahda » et président de la « Ligue tunisienne des oulémas et de la prédication » a, pour rappel, été interpellé le 28 mai 2013 à son arrivée à l’aéroport Mohammed V, en vertu d’un mandat d’arrêt international émis à son encontre depuis le 4 juin 2012, par le tribunal de grande instance de Créteil (France) pour exécution d’une peine suite à son refus de remettre à son ex-épouse française ses quatre enfants, cette dernière étant la titulaire du droit de garde et de l’autorité parentale sur les enfants.
Suite à son arrestation, Bechir Ben Hassen a ainsi été présenté le 29 mai 2013 devant le procureur du roi près le tribunal 1ère instance de Casablanca suite à quoi il a été placé sous mandat de dépôt à la prison civile de Salé en perspective de son extradition vers la France.
Il s’est cependant retrouvé en comparution le 5 juin 2013 devant la chambre criminelle près la cours de cassation de Rabat qui a décidé de le poursuivre en état de liberté provisoire avec interdiction de quitter le territoire marocain tout en fixant le 19 juin 2013 pour une prochaine audience.
Une telle décision n’est pas sans susciter quelques questionnements, pour le moins justifiés, quant à la nature des garanties données par cet individu et qui seraient à même de lui permettre debénéficier d’une liberté provisoire, alors qu’il est recherché par Interpol pour purger une peine en France. De là à nourrir quelques soupçons quant à une possible incursion dequelques intermédiations pour qu’il puisse jouirde la sorte de cette liberté provisoire, voire mêmed’une éventuelle extradition vers la Tunisie au lieu de la France, il n’y a qu’un pas que d’aucuns, au vu du tournant que viennent de prendre les choses, seraient tentés de franchir allègrement.
Avec ce revirement, en effet, le sentiment de satisfaction manifesté par les démocrates et les défenseurs des droits de l’homme tunisiens, suite à l’arrestation de BenHassen a vite tourné court pour laisser place à une grosse déception. Ce n’est pas sans raison que des voix s’élèvent,aujourd’hui,en Tunisie pour dénoncer l’intervention éventuelle du chef du gouvernement islamiste AbdelilahBenkirane en faveur de cet individu. Affinités obligent, dirait-on.