Autres articles
-
Une première. Les Marocains en tête des affiliés à la sécurité sociale en Espagne
-
Dakhla: Des entrepreneuses mexicaines prospectent les potentialités économiques de la région
-
Un forum d’affaires maroco-bulgare examine les moyens de renforcer la coopération économique
-
Clôture à Casablanca du 3ème Forum international de l'industrie halieutique au Maroc
-
Agroalimentaire. Le "Made in Morocco" à l'honneur au Salon international de l'alimentation du Canada
Lancé fin 2012, le parc éolien de Tarfaya sera entièrement opérationnel en octobre prochain, ont déclaré récemment les responsables de cet important projet installé sur près de 10.000 hectares.
Ce mastodonte des énergies renouvelables, dont les installations sont implantées au sud-ouest du Maroc, a produit ses premiers kilowatts en début du mois courant. A la satisfaction des responsables de la société marocaine Nareva, qui a été chargée de mener à bien ce projet en joint-venture avec GDF-Suez.
« Les dates prévisionnelles de mise en service total du projet sur octobre 2014 seront respectées comme prévu», a rassuré Mohammed Sebti, directeur du pôle énergie de la société marocaine Nareva. « En termes de montage, au jour d’aujourd’hui, il y a 88 turbines sur 131 déjà montées et 44 raccordées au réseau interne», a précisé ce dernier sur la chaîne AFPTV.
Il est à souligner qu’avec plus de 130 turbines et une puissance de 300 mégawatts, le parc éolien de Tarfaya deviendra à terme le plus grand d’Afrique. Il devancera largement celui d’Ashegodae (Ethiopie), qui compte 84 turbines et produit près de la moitié de mégawatts. soit 120MW.
Les installations du gigantesque projet et l’énergie qu’elles produiront permettront au Maroc de satisfaire une partie de ses besoins en énergie.
« Le gouvernement marocain a lancé depuis longtemps un programme qui consiste à transformer son outil de production et porter celui des énergies renouvelables à 42% à l’horizon 2020 », a rappelé Mohammed Brahimi, directeur de construction d’EEM (Energie éolienne du Maroc), filiale de Nareva.
Il est à souligner que le parc éolien de Tarfaya dont le coût global est de 500 millions d’euros, répondra à terme aux besoins en électricité de plusieurs centaines de milliers d’habitants. Selon ses concepteurs, cités par l’AFP, une cinquantaine d’emplois sur les 700 nécessaires à la construction seront maintenus en phase d’exploitation.
Ce programme témoigne de la volonté du Maroc de tourner sa production vers les énergies renouvelables à partir desquelles le Royaume entend réduire ses besoins en électricité.
Il faut toutefois rappeler que le parc éolien de Tarfaya, dont la production va désormais monter en puissance, n’est pas le seul projet mis en place pour subvenir aux besoins en énergies renouvelables du Royaume. D’autres projets, certes de moindre dimension, ont également été lancés dans d’autres régions du Maroc dans le même objectif.
C’est notamment le cas à Akhfennir, à une centaine de km de Tarfaya, où un autre champ produisant de l‘énergie éolienne tourne déjà à plein régime. Il compte une soixantaine de turbines, pour une production de 100 MW.
Ce n’est pas tout. Puisqu’un parc éolien existe également à Foum El Oued, près de Laâyoune.
Afin de répondre à ses besoins en électricité, le Maroc a également lancé l’année dernière les travaux d’un premier parc solaire géant près de Ouarzazate.
Situé dans la région de Tah, à 20 km environ au sud de Tarfaya, le parc de Tarfaya est développé dans le cadre de la production privée de l’électricité. « Equipé de 131 éoliennes, ce parc éolien permettra d’éviter l’émission de 730.000 tonnes de CO2 par an. Ce projet permettra le renforcement des moyens de production d’origine éolienne et du réseau d’interconnexion de la région de Tarfaya », explique-t-on à l’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONE).
Une première. Les Marocains en tête des affiliés à la sécurité sociale en Espagne
