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Le nouvel opus au titre très évocateur (Paix en arabe) devait remettre le chanteur sur le chemin de nouveaux spectacles et concerts au bonheur de ses fans. Et tout particulièrement ceux du Maroc qui pourront l’apprécie prochainement, l’artiste ayant inscrit le Maroc sur son itinéraire.
« Salama » sort cette semaine chez Nabilophone.
Salim incarne d’abord la nouvelle génération d’artistes pleins d’initiatives. Le chanteur originaire de la capitale du Rai n’est pas homme de tabous. Il évoque sans entraves ni langue de bois ses thèmes favoris tels que l’amour qu’il explore et chante avec une passion quasi militante. Sa voix puissante dégage un parfum de bonheur sans équivoque qui séduit les fans des deux rives de la Méditerranée et les électrise à chacune de ses prestations. En premier lieu, les amateurs du rai. Une musique qui a bercé son enfance.
Salim fait ses premiers pas dans la musique à Tiaret, en Algérie. Tout enfant, il manifeste déjà un intérêt pour la musique, n’hésitant pas à puiser, s’inspirer et apprendre le b.a.-ba de ce qui se dessine comme sa profession future. Et à apprendre à jouer au clavier comme pour mieux explorer le monde qui s’ouvre à lui. Mais c’est auprès d’El-Rally, figure emblématique de la musique algérienne qu’il trouve véritablement sa vocation.
Sans complexe, il se met à l’ouvrage et anime diverses manifestations de quartier (mariages et soirées). Avant d’expérimenter ses premières compositions auprès d’un public plutôt acquis. La suite est une longue série de surprises heureuses.
En 2002, sort son premier album intitulé « Mille et un rythmes rai », un cocktail de reprises traditionnelles-version Salim que le public savoure avec beaucoup d’enthousiasme. Tout comme les chaînes de radio et de télévision (Beur FM, Radio Soleil, Radio France Maghreb, RDC, et Radio Enghein, et les émissions télévisées de Beur TV, Canal Algérie, France 3 région, Arte, Algérie 3) qui ne cessent de le diffuser. Le succès est au rendez-vous.
Mais pour Salim, il n’y a pas de raison de s’arrêter en si bon chemin. Il décide alors de mettre à profit ce bel accueil. Le chanteur participe à de nombreuses compilations, sort le deuxième volume de son premier album ainsi qu’une compilation « Best of rai ». Avant d’entamer une série de concerts qui attirent très rapidement l’attention de ses ainés. A l’instar de Sawt El Atlas, Idir, Onb, Zebda, U-Roy, Amina, Olivier Sheton, Tomas Sidibé qui lui confient les premières parties des grands noms de la musique. Une reconnaissance qui s’installe dans la durée.
La suite est tout aussi brillante que sa jeune carrière : Un duo sur scène avec Enrico Macias, une collaboration avec Tito Puente, Farès, Jimmy Oihid, Souad Massi.
A Alger comme à New York, Salim reçoit un accueil triomphal. En arabe comme en français, il séduit les spectateurs qui apprécient le talent, la voix chaude et le charme mis au service de la paix et de la tolérance, ses thèmes favoris.
Et ce n’est pas un hasard si des monstres sacrés tels que Khaled, Hichem Khatir (auteur-compositeur), Ahmed Hamedi (parolier de Faudel), Mami se sont laissés emportés par cet artiste singulier au sourire angélique et charmeur.