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Ce résultat s’explique par le ralentissement de l’activité des tribunaux de commerce, qui a connu un arrêt quasi continu de mars à septembre 2020, entre le confinement généralisé et les vacances judiciaires, indique Inforisk, notant qu’à partir de septembre, la reprise a été plus ou moins normale de l’activité judiciaire mais perturbée par l’évolution sanitaire, rapporte la MAP. Cette évolution s’explique également pour les mesures exceptionnelles mises en place par l’Etat en 2020, à savoir le Fonds Covid de 35 milliards de dirhams (MMDH), les prêts garantis par l’Etat avec Damane Oxygène puis Damane Relance et TPE (70 MMDH distribués aux entreprises), les reports de crédits, les reports de paiements fiscaux, les indemnités CNSS et le chômage partiel.
“Toutes ces mesures ont maintenu sous perfusion des milliers d’entreprises, dont certaines qui n’auraient pas survécu sans les aides de l’Etat”, souligne l’étude, ajoutant que les symptômes de la crise sur les entreprises, ont néanmoins été perçus, à savoir notamment, l’arrêt temporaire d’activité, la réduction du temps de travail, le licenciement et la réduction des effectifs. En 2021, l’Etude prévoit une chute qui sera plus dure, avec un arrêt des aides de l’Etat, notamment de Damane Relance/TPE et l’obligation de commencer à rembourser les dettes contractées en 2020 ou les reports d’échéances. “Par ailleurs, les indicateurs d’activité ne se sont pas encore rétablis: baisse de 30% en moyenne de l’activité des entreprises en 2020, une reprise partielle attendue en 2021 (conditionnée par la rapidité de la campagne de vaccination), qui n’effacera pas néanmoins les pertes de 2020”, constate l’étude. Par conséquent, le premier semestre risque d’être particulièrement difficile, avec un effet “rattrapage rapide”, estime la même source.