L’une des plus tragiques tueries de l’histoire récente de Palestine est en train de se dérouler à Gaza au vu et au su de tout le monde.
Gaza, ville martyre qui fut le lieu de refuge des Palestiniens qui avaient fui le pogrom initié par Tsahal en 1967, voire l’un des rares espaces vitaux que ces derniers possèdent encore sur terre, est à feu et à sang et, hormis les condamnations formelles, voire du bout des lèvres, les dirigeants arabes versent plus dans l’humanitaire que dans le soutien réel et efficient d’une cause dont la pérennité repose, en partie, sur leur aide matérielle, politique et diplomatique.
Sans la passivité de certains d’entre eux, jamais l’Etat sioniste qui excelle dans la politique du fait accompli n’aurait violé les règles les plus élémentaires du droit international. Il est également évident qu’Israël aurait eu recours à un autre comportement que celui du crime organisé si les pays arabes avaient fait preuve d’imagination pour régler leurs sempiternels conflits ou que leurs dirigeants aient mieux appliqué les principes démocratiques ou qu’ils se soient ouverts davantage aux doléances de leurs peuples.
Face aux massacres collectifs et aux destructions massives de l’armée israélienne, ces derniers se sont non seulement mobilisés, mais ils occupent de plus en plus l’espace public pour exprimer leur soutien indéfectible à la cause palestinienne et faire entendre leur voix à certains de leurs dirigeants dont le silence assourdissant ne peut qu’être interprété comme un signe de soutien aux tueries que Tsahal est en train de commettre en toute impunité à Gaza. Des tueries qui ne feront qu’aiguiser les haines et entraîner de nouvelles violences dont les victimes seront, indistinctement israéliennes ou arabes.
Alors, de grâce, que tous ceux qui le peuvent agissent pour mettre fin à la criminelle arrogance d’Israël et à l’holocauste qui est en train de s’opérer sous nos yeux.