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Le capital humain marocain est une "ressource qualifiée et performante" à la disposition du développement économique du Royaume, a relevé, dernièrement à Rabat, l’ambassadeur du Japon au Maroc, Takuji Hanatani.
S'exprimant lors d'une conférence tenue à l'Université internationale de Rabat (UIR) sous le thème "Economic Development of Japan", M. Hanatani a estimé que le Maroc dispose de ressources humaines "riches et performantes", soulignant l'importance de ce "potentiel humain", qui se veut un "atout majeur au service de l'investissement compétitif et de la création de valeur ajoutée", rapporte la MAP.
Le diplomate, qui mettait en exergue les causes de l’expansion économique rapide qu’a connue le Japon au cours des années récentes, a indiqué que le Royaume est le deuxième récipiendaire africain des investissements directs à l'étranger (IDE) japonais en Afrique, faisant savoir que quelque 70 entreprises nippones sont actuellement opérationnelles au Maroc et ont contribué à la création d'environ 14.000 emplois.
"Le Japon ne dispose pas de ressources naturelles et repose principalement sur son capital humain", a-t-il noté, plaidant dans ce sillage pour davantage d'investissements dans ce "facteur déterminant" de la croissance économique des nations. L'ambassadeur japonais a également passé en revue les différentes phases de développement économique de son pays, en commençant par l'époque Edo (1603-1867) durant laquelle les conditions préalables à l'industrialisation et la modernisation nippone ont été établies.
"L'unité et la stabilité politique, le développement de l'agriculture, des transports et l'émergence de marchés unifiés, la montée du commerce, de la finance et de la classe marchande aisée, l'essor de la fabrication pré-moderne, la promotion industrielle par les gouvernements locaux et un niveau d'éducation élevé ont constitué les clés du développement japonais durant cette période", a-t-il expliqué.
M. Hanatani a, en outre, abordé les défis structurels auxquels son pays est confronté, indiquant, à cet égard, que "le vieillissement de la population, le manque de ressources naturelles et la dette publique colossale" en sont les principaux.
Sur un autre registre, le responsable nippon s'est réjoui des relations diplomatiques raffermies depuis l'indépendance entre le Maroc et le Japon et qui "se caractérisent par des liens historiques étroits unissant la Famille Royale et la Famille Impériale du Japon et par des rapports fructueux dans divers domaines".
"Je suis arrivé au Maroc il y a deux ans et demi et je suis très honoré et privilégié de servir dans ce merveilleux pays", s'est-il félicité, exprimant son souhait de voir les relations économiques entre les deux pays se développent davantage, surtout en matière d'échanges commerciaux.
Cette rencontre, qui s'inscrit dans le cadre d'une série de conférences intitulée "Les mercredis de l'entreprise" et animée par d'éminentes personnalités au profit des étudiants de l'UIR, a été marquée par la présence de personnalités des mondes diplomatique, universitaire et économique.
S'exprimant lors d'une conférence tenue à l'Université internationale de Rabat (UIR) sous le thème "Economic Development of Japan", M. Hanatani a estimé que le Maroc dispose de ressources humaines "riches et performantes", soulignant l'importance de ce "potentiel humain", qui se veut un "atout majeur au service de l'investissement compétitif et de la création de valeur ajoutée", rapporte la MAP.
Le diplomate, qui mettait en exergue les causes de l’expansion économique rapide qu’a connue le Japon au cours des années récentes, a indiqué que le Royaume est le deuxième récipiendaire africain des investissements directs à l'étranger (IDE) japonais en Afrique, faisant savoir que quelque 70 entreprises nippones sont actuellement opérationnelles au Maroc et ont contribué à la création d'environ 14.000 emplois.
"Le Japon ne dispose pas de ressources naturelles et repose principalement sur son capital humain", a-t-il noté, plaidant dans ce sillage pour davantage d'investissements dans ce "facteur déterminant" de la croissance économique des nations. L'ambassadeur japonais a également passé en revue les différentes phases de développement économique de son pays, en commençant par l'époque Edo (1603-1867) durant laquelle les conditions préalables à l'industrialisation et la modernisation nippone ont été établies.
"L'unité et la stabilité politique, le développement de l'agriculture, des transports et l'émergence de marchés unifiés, la montée du commerce, de la finance et de la classe marchande aisée, l'essor de la fabrication pré-moderne, la promotion industrielle par les gouvernements locaux et un niveau d'éducation élevé ont constitué les clés du développement japonais durant cette période", a-t-il expliqué.
M. Hanatani a, en outre, abordé les défis structurels auxquels son pays est confronté, indiquant, à cet égard, que "le vieillissement de la population, le manque de ressources naturelles et la dette publique colossale" en sont les principaux.
Sur un autre registre, le responsable nippon s'est réjoui des relations diplomatiques raffermies depuis l'indépendance entre le Maroc et le Japon et qui "se caractérisent par des liens historiques étroits unissant la Famille Royale et la Famille Impériale du Japon et par des rapports fructueux dans divers domaines".
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