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L’amour aux temps de l’immigration : Lecture du film “Un fiancé pour Yasmina” d’Irène Cardona
Le réalisateur Fernando Trueba offre à cette occasion une histoire basée sur un roman du même titre écrit par Juan Marsé, auteur adapté à l’écran dans d’autres occasions avec notamment Últimas tardes con Teresa (Derniers après-midi avec Teresa), Si te dicen que caí (S’ils te disent que je suis tombé), El amante bilingüe (l’amant bilingue) ou La muchacha de las bragas de oro (la fille de culotte d’or).
Le sortilège de Shanghai raconte l’histoire de deux adolescents qui s’imaginent une aventure de tueurs, nazis, belles femmes et lieux exotiques pour s’échapper de la réalité triste de la Barcelone de l’après-guerre. Une réalité où les apparitions et les disparitions des maquis (Guérilla antifranquiste) qui arrivent depuis l’autre côté de la frontière et l’histoire de leurs aventures sont les seules choses qui animent l’atmosphère grise de l’après-guerre. Dans le film se développent plusieurs histoires parallèles qui se déplacent à différents niveaux: un monde intérieur où sont reclus les protagonistes ; un monde extérieur, la Barcelone de 1948, et le monde imaginaire de Shanghai exotique.
Les principaux rôles sont partagés par Susana (Aida Folch) et Anita (Ariadna Gil) qui sont le centre par lequel passe tous les autres personnages, parmi lesquels l’illustre Fernando Fernán Gómez, et d’autres de l’importance d’Eduard Fernández, Antonio Resines, Jorge Sanz ou Rosa María Sardà.
C’est le onzième film de Fernando Trueba après une importante carrière dans le monde du cinéma espagnol. Dans sa filmographie on relève: Opéra prima (1980), Sé infiel y no mires con quién (Sois infidèle et ne cherche pas avec qui) (1984), El año de las luces (l’année des lumières) (1985), Belle Époque (1992), Two Much (1993), La niña de tus ojos (la fille de tes yeux) (1998) et Calle 54 (2000).
Le sortilège de Shanghai a obtenu trois prix Goya 2002, ceux correspondant à la meilleure conception de costumes, maquillage/coiffure et direction artistique.
Chaque mercredi ils sont plus nombreux ceux qui vont à cette rencontre de la littérature et du cinéma au Cervantès de Rabat. Le 18 février le cycle de cinéma se poursuit avec Anita ne perd pas le train, de Ventura Pons (2001), basé sur le roman Bones obres de L. A. Baulenas.
Mercredi 11février 2009 à la salle de conférences de l’Institut à 19 h.