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Selon Mohamed Dahmani, secrétaire général du SNSP affilié à la Fédération démocratique du travail, ce congrès constitue une « phase organisationnelle très importante pour rénover les structures du syndicat ». Et d’ajouter dans une déclaration à « Libé » que le syndicat organisera également, le samedi (13 avril), une conférence dédiée principalement aux fautes professionnelles et à laquelle participeront le ministère de la Santé, les médecins, les juges, les experts et les professeurs universitaires. Le Congrès du SNSP auquel prendront part 444 congressistes dont 56 médecins, des infirmiers, des ingénieurs travaillant dans le secteur de la santé et 96 femmes, se penchera également sur le système de santé au Maroc et les divers défis auxquels il fait face.
D’un autre côté, Driss El Habchi, membre dirigeant du SNSP, a critiqué vivement la manière dont le Ramed a été mis en œuvre. Dans une contribution envoyée à « Libé », il a évoqué plusieurs complications administratives qui ont accompagné l’opérationnalisation de ce système. «Selon le découpage administratif, précise-t-il, un citoyen qui habite à quelques kilomètre de l’hôpital de Fès, est contraint de voyager à Taza, car le ressort territorial dans lequel il vit dépend de cette province».
En outre, le citoyen qui demande la carte Ramed doit attendre plusieurs mois avant de la recevoir à cause de la complexité des procédures et la multiplicité des intervenants, ce qui « ouvre la porte à toutes les formes de népotisme, de favoritisme et de manipulations électoralistes et politiciennes», précise Driss El Habchi. « En plus, ajoute-t-il, une large frange de bénéficiaires potentiels (à peu près 30 % de la population du Maroc) s’est vu exclure de ce système, car elle n’est pas éligible à l’AMO tout en ne faisant pas partie des couches sociales à revenus limités ».
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