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"Avec 156 transactions, la région se taille ainsi une part d'environ 15 % du total des transactions de private equity enregistrées à l'échelle continentale durant la période 2007-2014", précise le document dont se fait l'écho l'agence helvétique Ecofin.
Le Maroc, l'Egypte et la Tunisie se sont ainsi taillé la part du lion à l'échelle de la région nord-africaine, avec 90 % de l'ensemble des transactions réalisées.
Selon les experts de l'AVCA, l'Afrique du Nord a fait montre d'une grande résilience comme en témoigne le maintien de l'activité des firmes de capital-investissement en dépit d'un environnement politique et économique difficile dans certains pays.
Les investisseurs ont pu "compter sur leurs réseaux, ressources et compétences pour mettre en œuvre des stratégies de création de valeur au profit des entreprises existant dans leur portefeuille", souligne la directrice exécutive de l'AVCA, Michelle Kathryn Essomé.
La stabilité du volume des transactions enregistrées dans la région est imputable à l'attachement des fonds de private equity locaux à continuer à investir et de la grande capacité des PME de la région à trouver de nouveaux marchés à l'export.
Au volet des investissements directs étrangers, le Maroc est demeuré le champion de la zone d'Afrique du Nord ces dernières années avec plus de 3,6 milliards de dollars d'IDE captés en 2014, d'après la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (CNUCED).
Dans son rapport sur les "tendances globales de l'investissement", l'organisme onusien souligne que seul le Royaume a réussi à dégager une solide croissance à deux chiffres à un moment où les tensions politiques et sociales ont entraîné le ralentissement des flux d'investissement vers la région. Cette dynamique semble se confirmer en 2015 dans la mesure où les flux d'IDE ont atteint les 6,22 milliards de dirhams au premier trimestre, contre environ 6 milliards durant la même période de l'an dernier.