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Concernant l’engagement du ministère de l’Education nationale en faveur du rétablissement de la confiance dans l’école publique et dans la gouvernance du secteur, le document du MDDH a révélé de prime abord l’échec du programme d’urgence dans la réalisation des objectifs qu’il s’était donnés concernant le secteur préscolaire, la réalisation de constructions scolaires et l’amélioration de la qualité et de la rentabilité interne de l’enseignement scolaire.
Le MDDH a, par la suite, constaté le retard dans la préparation du projet de loi concernant le Haut conseil de l’éducation, la formation et la recherche scientifique, que la Constitution a classé parmi les institutions de la bonne gouvernance. Ainsi, le processus de sa mise en place et de sa mise en œuvre, en 2014, sera concomitant au début de la fin de la législature.
L’exercice gouvernemental pour l’année 2012 a été également marqué par le déficit en ressources humaines bien que l’année 2012 ait enregistré la création de 7.200 postes d’emploi. Un chiffre qui ne peut aucunement pallier les carences, souligne le document du MDDH. Concernant le secteur de l’habitat, la note du MDDH a révélé une baisse flagrante du nombre d’unités consacrées au relogement qui n’ont pas dépassé les 10.000 ainsi qu’une baisse du nombre de chantiers ouverts dans le domaine de la restructuration des quartiers marginalisés.
Le MDDH a également enregistré un ralentissement dans l’exécution du programme d’habitat à 140.000 DH destiné aux ménages à faibles revenus, aussi bien au niveau des engagements de la holding Al Omrane que du privé avec lequel des accords ont été passés dans ce cadre.
Quant à l’habitat destiné aux classes moyennes, le document du MDDH a considéré l’année 2012 comme une année blanche vu qu’il n’y avait pas des réalisations concernant cet habitat et que les incitations fiscales incluses dans la loi de Finances de 2013 sont demeurées sans effet sur ce type d’investissements.
L’ONG a par la suite pris constat de la poursuite de la spéculation de même que le mercantilisme caractérisant la commercialisation des produits d’Al Omrane, aux dépens de la mission fondamentale de cet établissement public.
Dans le domaine de l’emploi, la note du MDDH a enregistré l’augmentation du taux moyen de chômage en 2012 (9,2%) en soulignant qu’il n’y a eu création que de 56.000 postes de travail uniquement entre le troisième trimestre 2011 et la même période de l’année 2012, et que l’économie nationale a été dans l’incapacité de créer suffisamment de postes pour intégrer les chercheurs d’emploi.Suite de la première page
A cette occasion, le document en question a révélé l’absence persistante de données sur les opérations d’embauche dans les établissements publics, semi-publics et les collectivités locales.
Le MDDH a noté également que le gouvernement n’a pas encore adopté de nouvelles procédures en faveur de la promotion de l’emploi, de même qu’il n’a pas pu traiter les difficultés qui entravent l’exécution des programmes Idmaj, Tahil et Moukaoulati.
A propos du volet santé, l’ONG a constaté que le gouvernement n’a pas honoré ses engagements relatifs à l’élargissement du réseau des centres hospitaliers universitaires et à la mise à jour de la carte sanitaire.
Au niveau du système de veille pour lutter contre les maladies, les épidémies et les maladies chroniques, la note du MDDH a observé que le gouvernement n’a présenté aucun bilan au sujet de l’opérationnalisation de ses engagements.
L’absence d’une stratégie unifiée et efficace pour généraliser la couverture médicale en faveur des catégories précaires a été également constatée.
Au sujet de la politique médicale, le MDDH a révélé l’absence de procédures claires, puisque la décision de baisser les prix des médicaments qui sont au nombre de 320, annoncée par le ministre de la Santé, ne touche qu’une petite partie de médicaments qu’achètent les citoyens dans les pharmacies, alors que la majorité des médicaments touchés par la baisse concernent les pharmacies publiques et les hôpitaux du secteur public.
Le document de l’ONG a souligné le maintien du phénomène de monopole que connaissent certains médicaments et vaccins, telle l’insuline qui est objet de monopole et spéculation de la part des deux sociétés qui ont la mainmise sur le marché national ainsi que la hausse des prix des médicaments de manière générale.