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Selon l’édition 2019 de l’Indice mondial de l’innovation, le Royaume a gagné deux nouvelles marches sur le podium des pays considérés comme les plus innovants, pointant désormais au 79ème rang sur 129 pays passés au scanner. Il devance le Panama (75ème), la Bosnie-Herzégovine (76ème) et le Kenya (77ème) mais arrive juste derrière la Biélorussie (72ème) et l’Argentine (73ème) et.
Dans ce classement, publié conjointement par l’OMPI, l’Université Cornell et l’INSEAD, le Maroc n’obtient qu’un score de 31,63 sur 100, loin de la Suisse qui conserve sa première place dans ce classement avec 67,24 sur 100. Le pays le plus innovant au monde est suivi de la Suède (63,65), des Etats-Unis (61,73), des Pays-Bas (61,44) et du Royaume-Uni (61,30).
A l’échelle du continent africain, le Maroc s’installe dans la troisième marche du podium, derrière l’Afrique du Sud qui pointe au 63ème rang avec un score de 34,04 sur 100 et la Tunisie (70ème, 32,83/100).
Selon l’Indice mondial de l’innovation, qui propose un classement des capacités et des performances des économies en matière d’innovation, le Royaume devance, en revanche, le Kenya qui se place au 77ème rang mondial avec un score de 31,13 sur 100, la Mauritanie (82ème ; 30,61/100), l’Egypte (92ème ; 27,47/100), le Botswana (93ème ; 27,43/100), le Rwanda (94ème; 27,38/100) et le Sénégal (96ème; 26,83/100).
A noter que l’Indice de 2019 a été établi sur la base de 80 indicateurs, allant des instruments de mesure classiques comme les investissements dans la recherche-développement, les demandes internationales de brevet et les demandes d’enregistrement international de marques, jusqu’aux nouveaux indicateurs, notamment la création d’applications mobiles et les exportations de produits de haute technologie, selon l’OMPI.
Soulignons qu’il tient compte également du contexte économique. Ce qui permet, par exemple, à l’organisation de faire observer qu’en dépit des signes de ralentissement de la croissance économique mondiale, «l’innovation continue de prospérer, en particulier en Asie».
S’agissant des indicateurs liés aux institutions, le Maroc se classe au 72ème rang mondial avec un score de 61,1. Il occupe le 75ème rang en ce qui concerne le «capital humain et recherche» avec un score de 27,8 où il obtient la 47ème place dans le domaine de l’«éducation » (54).
Pour ceux liés aux «infrastructures», le pays se situe au 61ème rang avec un score de 48 et une place acceptable en ce qui concerne le développement durable (47ème, 43,6).
Avec un score de 65,6, le Maroc se place au 49ème rang dans les domaines du commerce et de la concurrence, alors qu’il occupe un rang peu enviable dans celui du «perfectionnement des affaires» (122ème) avec un score de 19,8 seulement.
Par ailleurs, dans ses observations, l’OMPI fait aussi savoir que depuis 2012, les économies de la région «Afrique subsaharienne ont été plus nombreuses à obtenir des résultats relativement bons en matière d’innovation, par rapport à leur niveau de développement économique, que dans toute autre région», citant le cas du Kenya, de l’Afrique du Sud, du Rwanda et du Mozambique qui se sont distingués cette année en matière d’innovation.
S’agissant de l’Afrique du Sud, le rapport indique que ce pays «bénéficie d’un marché du crédit et des placements relativement perfectionné, comme le montrent des indicateurs tels que le crédit interne au secteur privé et la capitalisation boursière des entreprises», soulignant d’autres indicateurs de bons résultats telles que la rémunération de la propriété intellectuelle et la qualité des publications.
Quant au Rwanda, il ressort que ce pays «a fait des progrès considérables qui lui ont permis d’avancer de cinq places par rapport à 2018 pour atteindre la quatre-vingt-quatorzième position», ce qui lui vaut le titre de meilleure économie du groupe des pays à faible revenu.
Selon l’organisation, le pays des mille collines a affiché de «bons résultats s’agissant de la formation de capital, la facilité d’accès au crédit, la formation professionnelle offerte par les entreprises et les importations de produits de haute technologie».
Commentant le classement, le directeur général de l’OMPI, Francis Gurry, a estimé que «l’Indice mondial de l’innovation nous montre que les pays qui donnent la priorité à l’innovation dans leurs politiques ont enregistré une progression importante dans leur classement».
A souligner que ce classement a été également publié avec les experts partenaires de l’édition 2019 de l’Indice mondial de l’innovation, la Confédération des industries indiennes, Dassault Systèmes – the 3DEXPERIENCE Company, la Confédération nationale de l’industrie du Brésil et le Service brésilien d’aide aux microentreprises et petites entreprises (Sebrae).
Recul de plus de 6% de l’investissement étranger en actions cotées
Cette diminution est la conséquence mécanique du recul des prix des actions cotées composant les portefeuilles des investisseurs étrangers, explique l’AMMC dans son rapport de l’exercice 2018 sur "l’investissement étranger en instruments financiers".
Ce rapport fait également état d’une quasi-stagnation de la part de la capitalisation boursière détenue par les étrangers à 32,56% durant l’année dernière.
Parallèlement, l’AMMC relève que l’essentiel de l’investissement étranger est réalisé sous forme de participations stratégiques avec un montant de 174,1 MMDH en 2018, précisant que la part de celle-ci dans le montant global de cet investissement est restée quasiment identique à celle de décembre 2017, soit 91,84%.
La part flottante des capitaux étrangers investis à la Bourse de Casablanca s’établit, de son côté, à 2,66% de la capitalisation boursière totale et à 11,37% de la capitalisation flottante, ajoute la même source.
Au volet des titres de créance, l’encours détenu par les étrangers s’est élevé à près de 2,04 MMDH, dont 84% revenant aux personnes morales étrangères non résidentes.
Par ailleurs, l’investissement étranger en titres des Organismes de placement collectif en valeurs mobilières (OPCVM) demeure relativement faible et se chiffre à 1,82 MMDH à fin décembre 2018, dominé par les personnes physiques à hauteur de 90%.
En termes de flux, les transactions réalisées par les investisseurs étrangers sur le marché central et blocs représentent 9,12% du volume global, soit 8,37 MMDH, dont 92% enregistrées sur le marché central. Les personnes morales sont à l’origine de 97% du volume, la zone la plus active étant l’Europe avec une part de 65%, suivie de l’Afrique (16%).