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Le rapport présenté par la Commission de l'Union africaine et la BAD au siège de l’Union en marge du 32ème sommet ordinaire de l’UA, fait état d’un accroissement au Maroc du stock d’infrastructures structurantes grâce à un taux d’investissement porté en moyenne à 34 % sur la décennie 2008-2018, contre 29,8 % en 2007, améliorant l’attrait du Royaume pour les investissements directs étrangers. «L’économie marocaine demeure résiliente. La croissance du PIB réel reste positive, mais connaît une décélération, pour s’établir à 3,1 % en 2018 contre 4,1 % en 2017 en lien avec une pluviométrie moins abondante en 2018 qu’en 2017.
Le déficit budgétaire, estimé à 3,9 % en 2018 contre 3,7 % en 2017 devrait baisser graduellement, sous l’effet de la consolidation budgétaire et des réformes fiscales, la rationalisation des dépenses publiques, et une mobilisation accrue des recettes », souligne le rapport.
Le déficit du compte courant est estimé à 3,8 % du PIB en 2018, marquant ainsi une légère augmentation par rapport à 2017, due essentiellement à une augmentation des importations de pétrole et de biens d’équipement partiellement compensée par les recettes touristiques et les transferts, indique le rapport.
Le document note que l’introduction en 2018, par Bank Al-maghrib, du régime de taux de change flottant contrôlé dans une plage ± 2,5 %, contre ± 0,3 % auparavant, a été perçue comme un signe positif par les investisseurs et une étape importante vers une grande flexibilité du régime de change.
«Lors des 8 premiers mois de l’année 2018, le cours du dirham s’est apprécié de 1,9 % contre l’euro et s’est déprécié de 0,9 % face au dollar américain. Dans ce contexte, l’endettement du Maroc reste soutenable et devrait diminuer à moyen terme», ajoute le
rapport.
D’autre part, le rapport souligne que la diversification de l’économie dans les métiers de l’automobile, de l’aéronautique et l’électronique, un des objectifs clés du Plan d’accélération industrielle, devrait déboucher sur une extension de l’agro-industrie et des services, et stimuler le transfert de technologies et la création d’emplois.