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Le ministre pjdiste a même considéré que c’est une récidive de la part du HCP. Il a, dans ce sens, rappelé que la première hausse des carburants a aussitôt été suivie en moins de 24h par l'élaboration d'une étude similaire. Aujourd'hui, «une nouvelle étude faite par le même organisme a été rendue publique au lendemain de la mise en œuvre du système de l'indexation» a-t-il noté. «Nous nous interrogeons sur la sincérité du Haut-commissaire quant à sa prompte compréhension des problèmes sociaux vu la rapidité de la publication de cette étude», a-t-il ajouté.
Sur ces points, le département de M. Lahlimi a expliqué que les études dont parle Boulif, « interviennent à chaque fois que des mesures de politiques publiques sont annoncées pour évaluer leurs impacts sur le plan macroéconomique et sur le niveau de vie des populations», en faisant état de pas moins de six exercices du genre menés depuis 2010.
«Comme les précédents, ce travail n'avait aucune visée à caractère politique», indique le HCP en ajoutant que «souvent, lorsque les résultats de ces exercices sont accueillis avec satisfaction auprès de l'opposition, ils sont critiqués par la majorité et vice-versa».
Relevant que la présente étude a été menée dans les mêmes conditions que les précédentes, en ce qui concerne aussi bien l'approche technique que le temps nécessaire à son élaboration, le HCP rappelle que la mesure d'indexation a été annoncée publiquement au début du mois de septembre et que les résultats de son étude ont été rendus publics le 17 du même mois.