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"Au Maroc, nous comptons réaliser des investissements, mais également travailler avec des entreprises marocaines pour investir dans d’autres pays africains", a déclaré à la MAP, M. Ebobissé, en marge de sa participation à la COP22.
Concernant la stratégie du Fonds pour lutter contre les changements climatiques, le PDG a noté qu'Africa 50 peut capitaliser jusqu’à 50% de ses fonds dans les énergies renouvelables si des projets rentables sont présentés au directoire.
"Nous voulons financer des projets qui ont un impact positif mais qui sont aussi rentables", a expliqué M. Ebobissé, notant que l’approche du Fonds vise à financer des projets dont le niveau de rentabilité est suffisant par rapport au risque.
Africa 50 est une banque d’investissement dédiée au financement des infrastructures en Afrique. Elle se concentre sur des projets nationaux et régionaux à fort impact dans les domaines de l’énergie, des transports, des TIC et de l’eau.
Lancé en juillet 2015 à Casablanca, le Fonds réunit le Bénin, le Burkina Faso, le Cameroun, le Congo, Djibouti, l’Egypte, le Gabon, le Ghana, la Côte d’Ivoire, le Kenya, Madagascar, le Malawi, le Mali, le Maroc, la Mauritanie, le Nigeria, le Niger, le Sénégal, la Sierra Leone, le Soudan, la Gambie et le Togo.
Pour atteindre la surface financière qu’elle s’est fixée, la structure de financement d’Africa50 sera agencée de manière à obtenir une notation "A simple", qui lui permettra de pouvoir réunir des fonds à des taux intéressants.
En tant qu’institution financière à orientation commerciale, Africa 50 fera en sorte de préserver et d’accroître son assise financière et de dégager des dividendes pour ses actionnaires.