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Ce bilan a été réalisé par un cabinet agréé par l'Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe). Directeur de l'épreuve, Etienne Lavigne déclare : "Comparez avec d’autres événements sportifs, vous aurez des surprises". Et en effet, d'après les bilans carbone d'autres épreuves, réalisés eux aussi selon la méthodologie reconnue par l'Ademe, la Coupe du monde de football 2010 a engendré 2.700.000 tonnes de CO2. En 2007, la Coupe du monde de rugby a émis 570.000 tonnes de CO2, tandis que le tournoi de tennis de Roland-Garros 2008 a engendré 156.000 tonnes de gaz à effet de serre.
Si les écarts entre ces évènements et le Dakar sont très importants, le rallye reste l'une des cibles privilégiées des écologistes. "Nous avons demandé à Espere de dresser ce bilan parce que beaucoup de gens émettent des avis défavorables sur notre empreinte carbone sans être documentés", explique Grégory Murac, en charge du dossier pour ASO (Amaury sport organisation), l’organisateur du Dakar.
Afin de véhiculer une image bien plus verte du rallye, ses organisateurs se vantent de la création d’une catégorie énergies alternatives. Cette année, des véhicules propulsés par du gaz ou du bioéthanol sont présents sur le Dakar. "C’est un début. Aux constructeurs d’emboîter le pas", estime Grégory Murac. Jean-François Fillaut, gérant du cabinet Espere, juge quant à lui que ces premiers efforts restent trop timides. "Il y a mieux à faire. Le Dakar pourrait devenir une vraie vitrine pour les véhicules à énergies vertes. Pourquoi ne pas créer un classement de ceux qui consomment le moins?", imagine-t-il.