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Placé sous le thème «Capital naturel de l’arganeraie, valeur et valorisation», ce rendez-vous bisannuel de rencontre et d’échange est organisé par l’Agence nationale pour le développement des zones oasiennes et de l’arganier (ANDZOA) avec pour objectif de rassembler des partenaires de la Réserve de biosphère de l’arganeraie (RBA). A savoir : les chercheurs, les professionnels, les décideurs, les organisations et les communautés locales pour la mise en place d’initiatives de valorisation de la filière.
Selon les organisateurs, cette édition «est une occasion pour mettre en exergue les questions relatives au capital naturel en termes de valeur et de perspective de valorisation durable». A cet effet, les congressistes sont donc appelés à proposer de nouvelles mesures pour une meilleure gestion de la RBA. Ainsi cette rencontre se présente comme une édition de synthèse et de capitalisation des acquis et résultats des recherches lancées depuis la première édition en 2011.
Les travaux de ce séminaire international s’articulent autour de quatre axes : «Structure et fonctionnement de l’arganeraie»; «Agroforesterie, agriculture, agraniculture, biotechnologie et amélioration génétique» ; «Valorisation du fruit de l’arganier en santé, chimie et technologie» et «Changements sociaux, patrimoniaux et développement dans la RBA».
Pour encourager la recherche scientifique relative à la filière, le Congrès organise une compétition scientifique visant à couronner les recherches menées par de jeunes chercheurs et doctorants. Des prix seront décernés aux vainqueurs.
En parallèle, la ville d’Agadir abrite la première édition du Salon international de l’arganier du 7 au 11 décembre courant «offrant aux visiteurs une immersion dans l’univers de la biosphère de l’arganeraie à travers la visite de divers espaces et expositions de photographies et de peinture». Cinq sites ont été dédiés aux activités commerciales et culturelles dans les principales places de la ville d’Agadir avec la participation de 120 coopératives issues de huit provinces de la biosphère de l’arganeraie : Essaouira, Tiznit, Taroudant, Chtouka Ait Baha, Inezgane Ait Melloul, Guelmim, Agadir Ida-Outanane.
Au terme de cette rencontre, une visite sera organisée au profit des participants afin de constater de visu les avancées réalisées dans la préservation et la réhabilitation de la réserve de l’arganeraie.
Vision 2020
La réserve de l'arganeraie couvre 830.000 hectares au Sud-Est du Maroc. Elle joue un rôle écologique en limitant les effets de la désertification ; c’est aussi une source de revenus pour une population de plus de 2 millions d'habitants, en grande partie du monde rural. La chaîne qui génère 20.000 jours de travail, contribue à la création d’une valeur ajoutée variant entre 106,4 MDH et 194,4 MDH/an.
De nos jours, la production d’huile d’argan est de l’ordre de 4.000 T/an. Le Maroc vise à l’horizon 2020 à augmenter sa production à 10.000 T/an. Dans l’objectif de réussir ce pari, un contrat-programme a été signé entre le gouvernement et la Fédération interprofessionnelle marocaine de la filière de l’argan (FIMARGANE) (2011/2020) avec un coût global estimé à 2,8 milliards de dirhams. Le programme vise la création de vergers d’arganier sur une superficie de 5.000 ha et la réhabilitation de 140.000 ha de la forêt naturelle.