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Le Bureau politique déplore le décès du militant ittihadi Mohamed Aït Kaddour


Libé
Mardi 22 Décembre 2020

Le Bureau politique déplore le décès du militant ittihadi Mohamed Aït Kaddour
L’ éminent militant ittihadi et l’un des membres fondateurs du Mouvement ittihadi, Mohamed Aït Kaddour, a tiré hier sa révérence. En ces douloureuses circonstances, le Bureau politique de l'USFP présente ses sincères condoléances à la famille du défunt, ainsi qu'à ses compagnons de résistance et de lutte, implorant le Tout-Puissant de les combler de patience et de réconfort et d’entourer le défunt de Sa sainte Miséricorde. Le regretté était l’un des dirigeants de l’USFP dont il avait été membre de la Commission administrative et membre de la Commission des relations extérieures pendant plusieurs années. Il avait fait partie, par ailleurs, de la Commission administrative de l’UNFP. Mohamed Aït Kaddour était également représentant du journal du parti à l’étranger pendant des années. C’est le martyr Mehdi Ben Barka qui était à l’origine de l’entrée à l’école de ce militant natif du village de Bouayach Talkhoukht (situé à 25 km de Midelt), et ce durant les années 40 du siècle dernier. Mohamed Aït Kaddour a, donc, reçu sa formation initiale dans sa localité et a poursuivi ses études jusqu’à l’obtention de son diplôme d'ingénieur avant de rejoindre l’ONCF. Il est passé par les affres de la détention et de la torture en 1964, avant d’être acquitté par le tribunal militaire de Meknès. Après l’enlèvement de Mehdi Ben Barka, Mohamed Aït Kaddour a été à l’origine d’une mobilisation totale en vue de lancer une grève générale dans le secteur des chemins de fer, même si feu Mahjoub Ben Seddik, secrétaire général de l’UMT à l’époque, n’était pas de cet avis. Il a dû quitter le Maroc au début du mois de juin de 1972 et aprèsle coup d’Etat de cette même année, il a été condamné par contumace à la peine capitale avant d’obtenir le statut de réfugié politique en France en 1973. Après 17 ans passés en exil, Mohamed Aït Kaddour est retourné au Maroc pour assister au 5ème Congrès national de l’USFP tenu en 1989. Mais, une fois arrivé à l’aéroport de Rabat-Salé le 29 mars de la même année, il a été arrêté et conduit à une destination inconnue. Puisse Dieu avoir l’âme du regretté en Sa Sainte Miséricorde.
Nous sommes à Dieu et à Lui nous retournons.


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