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Le Brésil pour une sixième étoile à son maillot de légende

Jeudi 16 Mai 2013

Le Brésil pour une sixième étoile à son maillot de légende
La Seleçao, en pleine crise existentielle, n'aura déjà presque pas droit à l'erreur dans un mois à la Coupe des Confédérations, test-clé à un an d'un Mondial que le Brésil s'est taillé sur mesure pour accrocher une sixième étoile à son maillot de légende.
Le pays du roi Pelé, quintuple champion du monde, a encore le coeur qui saigne au souvenir de sa défaite historique face à l'Uruguay dans son temple du Maracana, lors de la "finale" de 1950. Alors malheur à toute une génération de joueurs si elle ne lève pas la Coupe l'an prochain!
Le sélectionneur Luiz Felipe Scolari le sait bien: en 2014, "la victoire sera obligatoire".
Or, la Coupe des Confédérations, apéritif du Mondial à déguster du 15 au 30 juin, ne prend pas la tournure d'une douce mise en jambes pour le Brésil qui, une fois n'est pas coutume, ne part pas favori d'un tournoi officiel.
Qualifié d'office, il doit profiter de son retour à la compétition pour trouver une ossature et de la confiance, mais aussi reconquérir un public désabusé, qui l'a sifflé lors de sa pitoyable dernière sortie face au Chili (2-2), le 24 avril.
Les Auriverde devront d'abord s'extirper vivants de leur groupe face à l'Italie, au Mexique et au Japon. Et s'ils veulent remporter leur quatrième Coupe des Confédérations, ils trouveront sûrement sur leur chemin l'Espagne, championne du monde et d'Europe en titre.
Oui, mais avec quel système de jeu et quels joueurs?
Ces questions lancinantes ponctuent la lente descente aux enfers de la Seleçao, depuis l'élimination en quarts de finale du Mondial-2010 de l'équipe au style pasteurisé de Dunga.
Cherchant depuis l'équilibre entre la rigueur du football moderne et le "jogo bonito" des Pelé, Zico et Romario, le Brésil a plongé de la 6e à la 19e place du classement de la Fédération internationale de football (Fifa). Du jamais vu.
Alors, la patrie du football en danger s'en est remise aux hommes providentiels. Elle a rappelé en décembre Scolari, qui avait conduit le Brésil de Ronaldo et Bebeto à la victoire au Mondial-2002, après des qualifications chaotiques.
Elle compte sur la fulgurance de son attaquant à crête iroquoise Neymar (21 ans), étincelant sous le maillot de Santos, moins avec la sélection. Beaucoup souhaitent le voir s'exiler au plus vite à Barcelone qui lui fait les yeux doux, pour s'aguerrir aux défenses ultra-rapides de la vieille Europe.
Mais en six mois de Scolari II, la sauce n'a pas encore pris: une défaite (1-2) face à l'Angleterre, trois nuls contre l'Italie (2-2), la Russie (1-1) et le Chili (2-2). Une victoire, contre la modeste Bolivie (4-0)...
"Le Brésil joue très en dessous de n'importe quelle autre sélection de poids, comme l'Espagne et l'Allemagne, sans un modèle de jeu capable d'obtenir des résultats", résume Marcos Guterman, auteur du livre: "Le football explique le Brésil".
"Il faudra un miracle pour gagner la Coupe en juin", poursuit ce spécialiste.
Ronaldo est convaincu que maître Scolari "saura clouer le bec" des sceptiques. Mais ils sont légion au Brésil, du chauffeur de taxi à l'avocat, à ne plus vraiment y croire.
Même les grands anciens en perdent leurs nerfs: Pelé et Romario en sont réduits à s'échanger des noms d'oiseaux sur Twitter.
Le bras droit de Scolari n'avance que six noms sûrs pour le Mondial-2014: Thiago Silva, David Luiz, Daniel Alves, Julio Cesar, Fred et Neymar.  Et pour la Coupe des Confédérations, le sélectionneur a finalement renoncé à rappeler à la rescousse les "anciens" Ronaldinho, en cure de jouvence à l'Atletico Mineiro après une triste fin de parcours européen à Milan, et Kaka, remplaçant de luxe au Real Madrid.
 Aux jeunes pousses de saisir leur chance à un an du Mondial!

Libé

Lu 601 fois


1.Posté par Haugh le 18/12/2013 02:56
Pour le maillot http://www.maillotdefr.com/, il est pas mal ! Il y a des photos qu'on voit mieux sur le net .

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