-
L’autonomisation économique des femmes au centre d'une rencontre à Errachidia
-
Assilah: Environ 400 bénéficiaires d’une caravane médico-chirurgicale
-
Riaya 2024-2025/Ouarzazate : Une caravane médicale pluridisciplinaire au profit des habitants d’Imi N’oulaoune
-
Casablanca : Lancement dimanche prochain de la 10ème édition de Sidaction Maroc
-
Don de sang: les stagiaires de l'ITA de Guercif se mobilisent pour renflouer le stock régional
L'un de ces émissaires que nous avons rencontré fortuitement nous a indiqué que lui et ses pairs étaient là pour se rendre compte de la situation des habitants de cette belle ville et du degré de respect des droits de l'Homme par les autorités.
Les émissaires occidentaux qui ont rencontré plusieurs personnes appartenant à différentes catégories de la société locale, nous a confirmé notre interlocuteur, n'ont enregistré aucune entrave aux libertés. Les gens vaquent à leurs occupations, en toute quiétude.
A noter que les diplomates occidentaux ont rencontré les représentants locaux, des membres du Conseil national des droits de l'Homme et plusieurs responsables d'associations qui leur ont fait part de leurs préoccupations quant à la situation déplorable des droits de l'Homme dans les camps de Tindouf.
Les acteurs associatifs ont indiqué à leurs interlocuteurs locaux que depuis le dernier congrès du Polisario tenu en décembre, cette situation n'a cessé de se détériorer du fait de la reconduction de la même équipe à la tête du mouvement séparatiste. Mais que cette détérioration a atteint son paroxysme, depuis la nomination à la tête du pseudo-parlement de Khattri Addouh qui en assurait la présidence par intérim depuis la disparition de Mahfoud Ali Beiba. Les jeunes gens qui multiplient les marches de protestation, dénoncent l'irrégularité de cette nomination qui, disent-ils, est en contradiction avec la loi qui stipule que le responsable de cette entité doit être l'un des élus, donc appartenant à l'institution. Or ce n'est pas le cas de Khattri qui a été parachuté par Abdelaziz et imposé par le DRS, clament les jeunes révoltés.
Parmi les représentants de la société civile ayant rencontré les émissaires occidentaux, certains ont mis en garde contre le soutien apporté par le Polisario à la nébuleuse d'Al Qaïda, à travers la vente d'armes, tout en soulignant le danger que représentent les trafics en tous genres pratiqués ou facilités par les dirigeants du Polisario et leurs hommes de main.
Citant le trafic d'êtres humains, l'un des intervenants a demandé aux émissaires de visiter certains quartiers de la ville pour se rendre compte de la présence, en grand nombre, de Subsahariens. En effet, les différentes villes des provinces sahariennes connaissent depuis quelque temps une affluence massive de ressortissants des pays africains, Sénégalais pour la plupart. Ces populations venues du sud vivent, essentiellement, de petit commerce et de mendicité. Apparemment, du moins, car certains milieux locaux les accusent de trafic de drogue et de charlatanisme. C'est le cas de ce Sénégalais qui a délesté, à Tan Tan, plusieurs habitants de plus de 1.400.000 DH qu'ils lui auraient remis au prétexte qu'il était à même de détecter des trésors cachés. Mal leur en a pris puisque ce charlatan a pris ses cliques et ses claques pour se volatiliser dans la nature.
Selon cet intervenant, ces Subsahariens seraient rentrés au Maroc avec la complicité de trafiquants à la solde du Polisario.