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Journée internationale des droits de l’enfant, 25ème anniversaire de la signature de la Convention des droits de l’enfant, on peut dire que ces derniers sont placés aux premières loges de l’actualité. De plus, le Forum mondial des droits de l’Homme dédie un atelier à la violence faite aux enfants. Une action organisée en partenariat avec l’Unicef et lors de laquelle, des experts internationaux se pencheront encore une fois sur ce phénomène interplanétaire fort préoccupant du reste. En effet, aucun pays n’est à l’abri. Souvent même la violence se produit à la vue de tous et en l’absence de réaction, la complicité s’installe. De ce fait, quels que soient les chiffres avancés, ils demeureront en deçà de la réalité. Et pour cause, bon nombre d’enfants sont trop jeunes pour rapporter les faits ou bien tout simplement ont honte de le faire.
Le Maroc n’est pas en reste. Entre pédophilie, mariage des mineures, travail avant l’âge, on a du mal à dénombrer tous les maux dont souffrent les petits Marocains. Pas un jour ne passe sans que les médias ne fassent état d’actes de violence contre les enfants. Ainsi, en matière d’agression sexuelle, les affaires ne se comptent plus. Les estimations avancées font froid dans le dos et font état de 26.000 agressions sexuelles au Maroc, soit 71 par jour. Rien que la semaine dernière, la presse a rapporté l’ouverture d’une affaire judiciaire à l’encontre d’un ressortissant étranger sur lequel pèsent les soupçons d’actes de pédophilie sur des enfants de 11 à 13 ans. Et ce sont la plupart du temps les enfants de la rue, livrés à eux-mêmes qui deviennent du coup des proies faciles de pervers sexuels qui n’hésitent pas à exploiter les conditions économiques de leurs victimes. Les chiffres officiels parlent de 14.000 enfants de la rue dont les rangs sont gonflés par tous ceux qui abandonnent l’école. Ces derniers seraient quelque 400.000. Selon plusieurs rapports internationaux, "les causes principales de cet abandon résident d’une part, dans l’échec scolaire enregistré par de nombreux enfants et l’absence de structures à même de les aider à renforcer leur niveau et, d’autre part, le faible attrait de l’école publique qui ne propose aucune activité parascolaire d’épanouissement aux enfants". Du coup, le monde du travail les accueille à bras ouverts. 86.000 jeunes âgés de 7 à moins de 15 ans, soit 1,8% de l’ensemble des individus de cette tranche d’âge, selon une enquête du HCP sont concernés. Même si le phénomène est en forte régression depuis 1999, année où il constituait 9,7% de cette catégorie de population, il demeure très élevé par rapport aux standards internationaux. Par ailleurs, devant l’ampleur du travail domestique des filles mineures au Maroc et des actes récurrents de maltraitance physique, psychologique et sexuelle qu’elles subissent, le Collectif pour l’éradication du travail des "petites bonnes" ne cesse depuis 2009 d’alerter sur cette pratique sociale indigne. Cette ONG exige la révision du projet de loi 19.12 sur le travail domestique présenté par le ministère de l’Emploi et des Affaires sociales qui "persiste à maintenir à 15 ans l’âge d’accès au travail domestique".
Le Maroc n’est pas en reste. Entre pédophilie, mariage des mineures, travail avant l’âge, on a du mal à dénombrer tous les maux dont souffrent les petits Marocains. Pas un jour ne passe sans que les médias ne fassent état d’actes de violence contre les enfants. Ainsi, en matière d’agression sexuelle, les affaires ne se comptent plus. Les estimations avancées font froid dans le dos et font état de 26.000 agressions sexuelles au Maroc, soit 71 par jour. Rien que la semaine dernière, la presse a rapporté l’ouverture d’une affaire judiciaire à l’encontre d’un ressortissant étranger sur lequel pèsent les soupçons d’actes de pédophilie sur des enfants de 11 à 13 ans. Et ce sont la plupart du temps les enfants de la rue, livrés à eux-mêmes qui deviennent du coup des proies faciles de pervers sexuels qui n’hésitent pas à exploiter les conditions économiques de leurs victimes. Les chiffres officiels parlent de 14.000 enfants de la rue dont les rangs sont gonflés par tous ceux qui abandonnent l’école. Ces derniers seraient quelque 400.000. Selon plusieurs rapports internationaux, "les causes principales de cet abandon résident d’une part, dans l’échec scolaire enregistré par de nombreux enfants et l’absence de structures à même de les aider à renforcer leur niveau et, d’autre part, le faible attrait de l’école publique qui ne propose aucune activité parascolaire d’épanouissement aux enfants". Du coup, le monde du travail les accueille à bras ouverts. 86.000 jeunes âgés de 7 à moins de 15 ans, soit 1,8% de l’ensemble des individus de cette tranche d’âge, selon une enquête du HCP sont concernés. Même si le phénomène est en forte régression depuis 1999, année où il constituait 9,7% de cette catégorie de population, il demeure très élevé par rapport aux standards internationaux. Par ailleurs, devant l’ampleur du travail domestique des filles mineures au Maroc et des actes récurrents de maltraitance physique, psychologique et sexuelle qu’elles subissent, le Collectif pour l’éradication du travail des "petites bonnes" ne cesse depuis 2009 d’alerter sur cette pratique sociale indigne. Cette ONG exige la révision du projet de loi 19.12 sur le travail domestique présenté par le ministère de l’Emploi et des Affaires sociales qui "persiste à maintenir à 15 ans l’âge d’accès au travail domestique".