Le populisme à l’état primaire, sauvage et bestial.
Le pire c’est quand l’énergumène en question se proclame militant, voire dirigeant d’un parti politique qui, de par le nom qu’il porte depuis toujours et la légitimité historique qui lui revient, aura su se hisser au-dessus de ces petites créatures. Ces opportunistes pour qui le parti, et tout le pays avec, ne doivent pas peser face à leurs ambitions démesurées et maladives.
On a bien vu et entendu le gars parler de sa petite personne à la troisième personne.
On l’a bien vu se forcer, pour la circonstance, à se coller un masque d’individu calme et posé avec un semblant de sourire tout aussi affecté et forcé, s’escrimant à vouloir se faire passer pour une victime expiatoire.
Un ange, le gars ! Un crack de la gestion et un symbole de l’intégrité.
A l’entendre parler, Fès n’aurait jamais existé (ou trop peu) avant son triste avènement et sa trop glorieuse conquête. Et comme tout misérable populiste qui se respecte, il ne recule devant rien pour convaincre du bien–fondé de ses fabuleuses thèses ou anti-thèses. Versets coraniques ou hadiths y passent.
Victime, l’homme au passé obscur, au présent tumultueux et à l’avenir assurément ténébreux ?
Mais que dire alors de tous ces avocats qui disent s’être fait humilier et injurier par lui et qui comptent sur la Justice pour leur rendre justice ?
Tout comme nos confrères de 2M qui soutiennent avoir été l’objet de la barbarie et de l’ire de ses sbires.
Il vaudrait peut-être mieux s’arrêter à ce niveau et s’abstenir de parler de quelques affaires autrement nauséabondes faites de viol et de cocaïne, surtout qu’il ne serait pas (directement) concerné. C’est vrai qu’on ne peut se porter responsable de quelqu’un de majeur et (en principe) vacciné. Même si l’adage dit : « Qui sème le vent, récolte la tempête ».