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Ils ont cru à tort, faute de rempiler, espérer aller jusqu’au terme de la saison. Sauf que les choses se passent autrement dans le concours local. Les dirigeants de clubs ne sont pas les seuls à prendre les décisions. Sous l’influence du public ou d’une quelconque partie prenante, ils ne peuvent tenir tête si bien que l’entraîneur soit toujours le premier fusible à sauter.
Il faut dire que les remerciements de Bracci et de Tardy ont été des plus attendus depuis quelques temps. Les deux techniciens ont été aux commandes de deux formations qui jouaient les premiers rôles, mais une fois les déroutes se sont succédé, l’heure a été à la séparation à l’amiable.
François Bracci, qui avait connu le même sort la saison dernière lorsqu’il était à la tête du staff technique de l’OCK, avant d’aller terminer l’exercice du côté de la capitale avec le FUS, relégué d’ailleurs en seconde division, avait réussi sans fracas les deux premiers tiers du concours. Sauf qu’en abordant la toute dernière ligne droite, le Difaâ a lâché du lest, alignant deux défaites consécutives, contre le Raja, leader, à Casablanca, et face à la Jeunesse de Massira, un mal barré, à domicile. Six points de perdus d’un seul coup, cela fait trop au décompte et les dirigeants doukkalis se trouvaient dans l’obligation de mettre un terme au contrat de François Bracci.
Pour ce qui est du cas de l’entraîneur de l’Olympique de Khouribga, Richard Tardy, celui-ci n’est jamais parvenu à faire l’unanimité chez les supporters khouribguis. Il a entamé son parcours avec l’OCK du mauvais pied et le club n’a pas cessé de collectionner des revers, dont le plus récent est la déconvenue à la maison devant le Moghreb de Tétouan. Cette fois-ci, le président du club, Charbi n’a pu aller à l’encontre de la volonté du public des Phosphatiers qui, depuis belle lurette, scandait le départ de Tardy.
A six journées de la fin du championnat, le facteur temps ne plaide aucunement en faveur des dirigeants khouribguis et jdidis en vue de s’attacher les services de nouveaux entraîneurs. Bien entendu, c’est le recours à la solution du pompier de service qui a prévalu pour que le DHJ soit coaché par l’entraîneur adjoint de Bracci, Jamal Sellami, alors que les commandes techniques de l’OCK seront confiées à l’enfant du club, Mohamed Jay.
La mission de ces deux techniciens est bien loin d’être une mince affaire. Pour Sellami, le Difaâ, en accusant dix longueurs de retard sur le Raja, l’objectif est que le club puisse conserver, faute de mieux, son fauteuil de dauphin, synonyme d’un billet de la Ligue africaine des clubs champions. Quant à Jay, si les carottes sont déjà cuites pour ce qui est de la course au titre, une place au devant de la scène arrangera les affaires du club et de ses supporters.
Il convient de signaler en dernier que la saison footballistique 2008-2009 a battu son plein en matière de limogeage des entraîneurs. Sur les seize clubs en lice, seuls cinq équipes n’ont pas procédé à la fameuse valse des coaches, à savoir le Wydad, le Raja, les FAR, le Moghreb de Tétouan et l’Association sportive de Salé.