Contre vents et marées et malgré l’impact de cette décision des autorités publiques sur une Caisse de compensation échaudée par l’incessante valse des prix de certains produits soutenus, la bouteille de 12 kg demeure proposée à 40 dirhams depuis le début des années 2000 et celle de 3 kg à 10 dirhams depuis la fin de la décennie qui les a précédées.
C’est dire que la décision gouvernementale est non seulement méritoire, mais qu’elle s’inscrit aussi dans une stratégie qui met l’Homme au cœur de toute œuvre de développement.
Le hic, parce qu’il y en a malheureusement un, c’est que le prix de vente de la bonbonne de 3 kg n’a jamais été celui que les communiqués du ministère concerné réitèrent à satiété.
De fait, personne n’a plus souvenance de celui-ci, tellement les prix de vente fluctuent d’un quartier à l’autre, d’une ville à l’autre et d’une pénurie à l’autre.
La dernière en date a doublé les tarifs sans que personne ne s’en émeuve outre mesure. Les intempéries étaient certes passées par là et elles avaient fini par avoir raison de tout, y compris les décrets et autres arrêtés ministériels.
Mais le beau temps étant revenu, d’aucuns s’attendaient à ce qu’il y ait retour à la normale. Que nenni. Rien qu’à Casablanca, cette fameuse bonbonne coûte 12 DH au Maârif, 11,50 DH dans les zones qui lui sont mitoyennes et 10 DH dans les quartiers populaires. Où sont donc passés les fameux services de contrôle des prix dont la dernière prestation télévisuelle remonte déjà à une année ?