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La stimulation ovarienne utilisée dans les traitements contre l’infertilité n’augmenterait pas significativement le risque de cancer, selon une étude rendue publique lundi et qui contredit d’autres études.
La stimulation de la production d’ovocytes (ovules) constitue la première étape avant des traitements plus importants, comme les inséminations ou les fécondations in vitro (FIV).
Les chercheurs ont étudié quelque 10.000 femmes ayant bénéficié de traitements contre l’infertilité entre 1965 et 1988 dans cinq hôpitaux américains.
En les suivant pendant 30 ans, ils n’ont pas trouvé de risque accru de cancer, à l’exception d’un sur-risque de cancer du sein dans un petit groupe de femmes ayant pris du citrate de clomiphène (Clomid) pendant une période (12 cycles ou plus) nettement plus longue que celle généralement prescrite.
Les gonadotrophines, un autre traitement fréquemment utilisé aujourd’hui, n’a pas non plus été associé avec un risque accru, sauf chez les femmes étant restées infertiles en dépit du traitement.
La stimulation ovarienne a tendance à augmenter les niveaux des principales hormones féminines, l’estradiol et la progestérone, qui toutes deux passent pour jouer un rôle dans les cancers hormono-dépendants comme ceux du sein, de l’ovaire et de l’utérus.
En présentant son étude devant la conférence annuelle de la société européenne de reproduction humaine et d’embryologie (ESHRE) organisée à Münich, Humberto Scoccia, de l’Université de l’Illinois à Chicago, a insisté sur sa «puissance statistique».
Il a jugé que la situation était «globalement rassurante», mais a reconnu que la surveillance devait se poursuivre, dans la mesure où la plupart des femmes étudiées sont relativement jeunes et qu’elles peuvent encore développer des cancers à l’avenir.