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La société civile mène campagne pour sauver la ville : Les ONG de Salé montent au créneau


Montassir SAKHI
Vendredi 21 Janvier 2011

La société civile mène campagne pour sauver la ville :  Les ONG de Salé montent au créneau
Sur la rive droite du fleuve Bouregreg, s’élève la grande ville de Salé.
Avec 1 million 200 mille habitants, elle est la deuxième plus grande ville du Maroc.
Son histoire riche et sa situation géographique stratégique ne lui ont pas permis la promotion qu’elle mérite. Pas de théâtre, pas de musée, une seule salle de cinéma, une seule bibliothèque publique, une seule maison de jeunes ouverte, un seul stade de football dégradé, un seul hôpital public, en état de ruine, une seule gare routière dans un état scandaleux, des milliers de baraques… une véritable crise des espaces publics destinés aux jeunes et aux citoyens en général. Salé, c’est aussi un taux élevé de criminalité, des services publics défaillants : des chaussées trouées, des espaces verts transformés en blocs de béton, l’habitat insalubre battant tous les records. Salé est un véritable exemple de la crise de gestion de la chose publique dans le Maroc d’aujourd’hui.
Quand on parle de gestion publique, elle ne peut être qu’associée aux conseils communaux.
A Salé, ces conseils connaissent à l’heure actuelle une ébullition notoire. Plusieurs représentants communaux sont sous les verrous et attendent leur jugement prévu le 7 février prochain.
Pour suivre de près cette dynamique judiciaire et revendiquer une justice indépendante et transparente, et surtout pour traduire plusieurs responsables  hors la loi jusqu’à présent, nombre d’associations locales se sont réunies mercredi 19 février courant.
Cette réunion visait, entre autres, à évaluer le travail des conseils communaux durant l’année 2010 et les décisions de la justice qui a « omis d’interpeller  les grands fraudeurs et responsables de la calamité urbanistique de la ville» a indiqué Hicham Benhanzaz, directeur de l’Association marocaine de l’éducation de la jeunesse – section Salé.
Les représentants des associations participant à cette réunion, après qu’ils ont été interdis de se rassembler à la maison des jeunes Hay Lafrougui, ont pu maintenir leur action et manifester leur colère contre la situation désastreuse d’une gestion publique loin d’être citoyenne.
Par ailleurs, ils ont appelé à ce que des enquêtes judiciaires soient menées pour sanctionner les gestionnaires malhonnêtes et redonner un nouveau souffle à cette ville.
Ces mêmes représentants de la société civile ont décidé de s’impliquer davantage lors de la prochaine réunion qui aura lieu mercredi prochain. Le but étant de mettre en place un plan d’action en vue de  mener une campagne pour sauver la ville.


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