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La séance d’ouverture a été marquée par l’allocution de Lahcen Outghit, secrétaire de la section locale du parti, qui s’est longuement arrêté sur la médiocrité du bilan de l’expérience communale à Essaouira depuis les élections de 2003. Outre l’absence de toute stratégie de développement territorial, le mandat actuel a été marqué par le manque de formation des édiles, la faiblesse du système de prise de décision et de suivi. Chose qui reflète un système relationnel qui se détache des valeurs de l’institution, pour être alimenté par des enjeux et des relations d’intérêts axées sur des personnes.
Mohammed Akrich, secrétaire provincial du parti à Essaouira, et Mohammed Belkouri du secrétariat régional à Marrakech, ont, pour leur part, insisté sur l’importance de l’élaboration de schémas locaux par les différentes instances locales du parti, vu la grande marge de liberté qu’accorde le parti à ses acteurs au niveau local et régional. Abdelali Bencheckroun a cerné le sujet débattu sur le plan théorique et méthodologique. Pour lui, les plans de développement sont le fruit d’un travail participatif créateur et générateur de compétences et de richesses. C’est un ensemble de mécanismes coordonnés qui permettent la réalisation d’objectifs bien définis et priorisés, selon un calendrier bien établi via un plan d’action compatible avec les résultats escomptés. Les schémas de développement des communes, ajoute-t-il, favorisent le désenclavement du territoire local, la rationalisation de l’exploitation des ressources naturelles et l’aménagement du territoire de façon intégrée et équilibrée. D’après Abdelali Bencheckroun, la province d’Essaouira recèle des potentialités naturelles et touristiques qui devraient être capitalisées et exploitées de façon rationnelle et réfléchie.
L’intervention de Mounir Chercki a mis en exergue les interférences entre les plans de développement nationaux et les schémas de développement local. Ce qui implique une appropriation et une assimilation claire des stratégies nationales à adapter aux spécifités locales. À cet effet, les acteurs locaux sont appelés à élaborer des schémas de développement qui répondent de façon claire et réaliste aux besoins réels au niveau local. La dynamique de décentralisation, ajoute-t-il, et la nouvelle Charte communale permettent aux communes d’être de vrais acteurs économiques pour réaliser le développement des organes décentralisés. Pour lui, le schéma de développement local est un outil de proximité, de concertation et de mobilisation collective en vue d’aboutir à une vision partagée d’un processus de développement durable et intégré.
Ce colloque qui avait ciblé 90 militantes et militants usfpéistes, a été marqué par l’intervention de Said Hmaim, président de la municipalité de Hanchane gérée par l’USFP depuis 2003, et qui a présenté les grands axes de l’expérience de sa commune quant à l’élaboration d’un schéma de développement local. Une expérience qui constitue une première au niveau de la province d’Essaouira, et qui avait permis, entre autres, la mobilisation de tous les intervenants locaux dans le cadre d’ateliers consultatifs et de groupes de travail thématique, le diagnostic et l’analyse des potentialités et problématiques de la commune, ainsi que l’élaboration d’un plan d’action prioritaire, d’où la possibilité pour les édiles locaux d’avoir une meilleure visibilité quant aux besoins réels de leur commune.