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A l’entrée de la ville, des dizaines de jeunes “Smasriya” proposent des logements aux visiteurs non initiés.
Mais cette activité est non autorisée voire même réprimée par les autorités locales et sécuritaires, comme au début de chaque saison, afin de minimiser ce phénomène dans le but de protéger les visiteurs des harcèlements et de l’arnaque tout en préservant bien sûr les intérêts des établissements hôteliers de la concurrence déloyale des propriétaires d’appartements meublés.
Une campagne mal accueillie par les visiteurs et les propriétaires des appartements qui réclament le respect du droit du citoyen au choix.
« Les établissements hôteliers n’ont pas à se plaindre puisqu’ils ne font rien pour soutenir le pouvoir d’achat des touristes marocains en adhérant au programme « Kounouz Biladi ». Les opérateurs hôteliers sont cupides et refusent de faire la moindre concession en faveur des visiteurs marocains venus passer leurs vacances en famille», s’est indigné un résident marocain à l’étranger soulignant que la plupart des visiteurs marocains, les MRE y compris, préfèrent les appartements meublés aux hôtels pour plus d’une raison.
« Il faut savoir que le prix de la nuitée dans un appartement meublé avec une capacité d’accueil de dix personnes ne dépasse guère 500 dirhams. Ce qui constitue un prix convenable en comparaison à celui d’une chambre double dans un hôtel classé», nous a affirmé un visiteur de Marrakech.
En revanche et contrairement à cette tendance, une autre catégorie préfère séjourner dans un hôtel pour rompre avec la routine .
Fidèle à elle-même, la plage d’Essaouira labellisée pavillon bleu pour la onzième année consécutive, reste la destination prisée de la plupart des visiteurs qui découvrent une bio-diversité singulière et des infrastructures et services de base à la hauteur au fil des saisons.
Aussi, les travaux de réaménagement d’une grande partie de la corniche ont relooké cette partie de la ville envahie par de nombreux citoyens le matin comme la nuit.
La saison du tourisme interne représente un pic pour l’économie de la ville dont l’essentiel des activités repose sur le secteur du tourisme. Un facteur à prendre en considération pour mieux servir les visiteurs et redorer ainsi l’image de Mogador.
Abdelali Khallad