-
Une concrétisation du soutien efficace de l'INDH au secteur de la santé
-
Immersion au coeur du souk Dlala des Habous
-
Service militaire 2024. Le 29 avril, dernier délai pour remplir le formulaire de recensement
-
Ouverture à Sala El Jadida du 15ème Forum national du handicap
-
26 morts et 2.725 blessés en périmètre urbain durant la semaine dernière
Déjà qu’au Maroc la route est considérée comme très meurtrière (entre 4000 et 5000 morts par an) alors si l’on y ajoute les comportements imprudents et maladroits des automobilistes, bonjour les dégâts ! C’est un fait, la route en tant que telle au Maroc est dangereuse alors pourquoi la rendre encore plus de par des incivilités gratuites? De là, à y ajouter un comportement discourtois, il n’y a qu’un stop à brûler pour s’en rendre compte.
C’est, foi d’observateur averti et gentil, deux conducteurs sur dix qui le respectent. Mais ce n’est pas là, la seule infraction prisée du chauffard au Maroc. Les voies du Tram nouveau venu dans le décor r’bati et casablancais, pour impénétrables soient-elles, sont souvent la proie d’un usufruit anormalement ordinaire qu’empruntent taxis, motos, voitures particulières et même des camions, des routiers bien peu sympas.
Les feux pas respectés, les stationnements illicites, les passages piétons dont on s’en fout, les défauts de priorité, la conduite en état d’ivresse, l'inadvertance de tous les usagers de la route, l'excès de vitesse, la circulation en sens inverse (voie de gauche), en sens interdit et franchissement de la ligne continue et des mûres et des pas vertes, sont autant d’infractions somme toute devenues d’une banalité au quotidien.
Et le téléphone en voiture ou en moto ! N’en parlons pas ! Ici-bled, c’est un sport national avec tellement d’adeptes, qu’il ferait indéniablement ressentir ou montre de jalousie les plus férus des fans d’autres activités sportives dont le football tant il est pratiqué sur notre bitume.
A propos de ce dernier, si l’état du réseau routier s’améliore bon an mal an, il reste cependant loin des normes admissibles mondialement requises. Bien des choses restent donc à faire en ce domaine surtout dans certaines régions du Royaume, soit enclavées soit carrément oubliées par les autorités.
D’un autre côté, au regard d’un parc automobile grandissant plus vite que n’est créée l’infrastructure y afférente, c’est la congestion des routes, assurée. De par son ampleur saturante, elle rend la conduite de plus en plus difficile au niveau des grandes villes, l’axe Casablanca-Rabat étant de loin le plus engorgé dans cette situation. D’ailleurs ces deux dernières villes détiennent les peu enviables premiers rangs du classement macabre de la chose.
Aussi, adopter la conduite défensive au Maroc plutôt que celle, on va dire, sportive, serait une formidable manière de contribuer à la sécurité de tous. La qualité de nos routes peut varier considérablement d’un endroit à l’autre, ajouté à cela le laxisme et les occultations prêchées par certaines autorités locales et au niveau national quant à l’entretien ou la création de l’infrastructure routière, il serait temps d’ajuster notre vitesse en fonction et se dire que la prudence est mère de sûreté.