Le discours Royal prononcé à l’occasion du 56ème anniversaire de la Révolution du Roi et du Peuple, commémorant un événement si grandiose, celui ayant attesté de la solidité et l’inaliénabilité des liens entre la monarchie et le peuple.
Le thème retenu par Sa Majesté Mohammed VI pour le dernier discours ne fait d’ailleurs que confirmer la pérennité de ces liens.
La volonté Royale et celle populaire se rencontrent autour d’un même objectif, celui de voir la justice, rompre à jamais avec « les accumulations négatives issues des approches unilatérales et partielles ».
Le même souci est depuis toujours partagé par les forces vives du pays. Justiciables, comme magistrats, entre autres, ont dû constater les efforts déployés depuis quelque temps déjà et qui ont permis une évolution palpable et appréciable, tout en sachant qu’il n’est pas de tout repos de venir à bout de quelques tares ancrées depuis des lustres, ni de quelques mentalités trop habituées à tirer profit des situations floues et de contextes douteux.
Le discours Royal vient donc consolider cette avancée pour lui donner un nouvel élan, une nouvelle envergure et une plus grande ampleur. Pour lui donner une impulsion Royale.
C’est d’autant plus souhaitable et plus attendu que la réforme s’étend à tout l’environnement de la justice et qu’elle vise tout le système, avec, bien entendu, un principe majeur, sacré, celui de l’indépendance du pouvoir judiciaire.
Et comme rappelé par Sa Majesté, sont bien évidemment prises « en considération les différentes propositions et recommandations nationales pertinentes, ainsi que les conclusions constructives dégagées du projet du ministère de la Justice et des larges consultations initiées par lui. Tout le monde est, de facto, appelé à adhérer à une réforme qui se fixe pour objectif de « consolider la confiance dans une justice efficiente et équitable et d’en conforter la crédibilité, tant il est vrai qu’elle constitue un rempart inexpugnable pour la défense de l’Etat de droit, un fondement essentiel de la sécurité judiciaire et de la bonne gouvernance et un facteur d’impulsion du développement ».