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Cette dernière dans une manière de rappeler la légendaire modestie qui accompagne les comportements de ceux qui font du bien autour d’eux sans attendre de récompense en retour, a plus loué l’aspect scientifique qu’honorifique de ladite journée. «Cette matinée représente une occasion importante et cruciale pour sensibiliser un maximum de Marocains à la maladie de Parkinson. Il s’agit également d’évoquer les avancées au niveau de la recherche de remèdes efficaces pour atténuer ses méfaits et pourquoi pas endiguer son avancée grandissante», conclut-elle.
En effet, selon la courte intervention du ministre de la Santé, Anas Doukkali, logiquement présent, cette maladie, qui touche pas moins de 4 millions de personnes sur notre planète demeure peu connue au Maroc bien que ses victimes ne cessent d’augmenter dans le pays. D’après des chiffres datant de l’année dernière, environ 1 à 2% de la population de plus de 50 ans serait concernée par ce fléau incurable au Maroc, avec une estimation de 4000 nouveaux cas chaque année. Deuxième maladie neuro-dégénérative après Alzheimer sur la planète, la maladie de Parkinson débute habituellement entre 45 et 70 ans, touchant souvent le système nerveux central.
Ainsi, et alors que l’importance de cette journée scientifique n’est plus à prouver, plusieurs ateliers et conférences ont été organisés afin d’assurer un partage de connaissances efficaces avec pour objectifs avoués: partager les avancées scientifiques dans ce domaine ; élargir le champ des partenariats entre les compétences des deux rives ; accompagner des projets potentiels portés par des compétences marocaines dans les domaines de la recherche scientifique et de la santé et enfin favoriser le transfert de technologie et du savoir-faire en encourageant la création de plateformes dotées d’instruments de haute technologie.
L’ensemble de ces apartés ont été principalement liés aux thématiques suivantes : les symptômes et traitements médicamenteux ; la prise en charge des patients parkinsoniens ainsi que la neuroprotection. Sans oublier, la description de la maladie de Parkinson, ses symptômes moteurs et non moteurs avec un focus sur l’aspect douleur, ses traitements médicamenteux et chirurgicaux y compris la part de l’éthique.
Pour le coup, la présence du Dr Abdelhamid Benazzouz et ses collaborateurs s’avère plus que nécessaire, étant donné qu’ils ont été les premiers à développer une nouvelle approche thérapeutique neurochirurgicale de la maladie de Parkinson : la stimulation cérébrale profonde du noyau sous-thalamique chez le singe au sein d’une unité de recherche CNRS à l’Université de Bordeaux. Le succès de cette expérience a permis au Dr Benazzouz de contribuer à son transfert aux patients parkinsoniens en France et plus récemment au Maroc.
En somme, la rencontre de mercredi vient confirmer que la 13ème Région ne s’intéresse pas uniquement aux secteurs financiers. Plateforme virtuelle, elle constitue non seulement un mécanisme permettant aux Marocains résidant à l'étranger (MRE) d’accompagner le développement économique du Royaume mais également celui de tous les autres secteurs culturels et sociaux, dont celui de la santé.