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Selon Igor Popov, conseiller du président Victor Iouchtchenko, cité par le quotidien “Ukrainskaïa Pravda”, le gouvernement pourrait décréter l’état d’urgence et reporter l’élection au 30 mai.
Depuis le début de l’épidémie de grippe, la semaine dernière à Ternopil (ouest), on compte 109 morts en Ukraine. Selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), la plupart des cas de grippe du pays sont attribuables au virus A/H1N1.
“L’épidémie a radicalement changé le déroulement de la campagne électorale”, a-t-il déclaré, cité par le journal. “L’interdiction des rassemblements publics a affecté les candidats de l’opposition”.
Car si les candidats à la présidentielle qui sont fonctionnaires gouvernementaux peuvent se rendre dans les régions en quarantaine, ce n’est pas le cas des candidats de l’opposition, ces derniers “se sentant victimes de discrimination”.
Seize candidats sont en lice pour la présidentielle, selon les responsables électoraux.
Mais le scrutin oppose le président pro-occidental sortant, de plus en plus impopulaire, et le Premier ministre Ioulia Timochenko, son ancienne alliée du temps de la Révolution orange de 2004, devenue sa pire rivale. Leur rivalité donne donc l’avantage au “troisième homme” de la vie politique ukrainienne depuis des années, le chef de l’opposition et ex-Premier ministre Victor Ianoukovitch, donné en tête par les sondages sur un programme de rapprochement avec le grand voisin russe.
Du coup, certains responsables médicaux ont accusé le gouvernement d’exagérer l’épidémie de grippe pour raisons politiques et les politiques de tous bords de se livrer à la surenchère.