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Lors de cette conférence qui se tenait sous le thème «La formation comme levier de développement économique et social», Olivier Faron a également rappelé l’importance de renforcer le partenariat franco-marocain, à travers la consolidation du domaine de la formation comme vecteur socioéconomique de développement. «Le Maroc, qui mise beaucoup sur la transmission des connaissances à caractère académique et professionnel, maintient un niveau soutenu de son domaine de formation», a-t-il indiqué ajoutant que «le bon fonctionnement de toute société passe inexorablement par l'épanouissement de chaque individu dans le cadre de sa formation». Le responsable français s’est également félicité des efforts de partenariat liant le CNAM au Royaume du Maroc, à travers les formations dispensées par le Conservatoire, notamment dans le domaine de l’ingénierie où le Maroc figure parmi les pays les plus prometteurs au niveau régional.
M. Faron qui n’a pas oublié de souligner que la création de richesses passe par la formation de cadres compétents dans plusieurs domaines et par les «échanges internationaux» en la matière, a également fait remarquer que «le professionnel tend à prendre le pas sur l’académique» et que le rôle actuel des universités est devenu «professionnalisant», citant l’exemple de certaines universités françaises qui sont amenées à décliner les sciences humaines en compétences directement utilisables dans le marché de l’emploi.
Il est enfin à rappeler qu’Olivier Faron, professeur des universités, a été nommé administrateur général du Conservatoire national des arts et métiers (Cnam) par décret du président de la République française en juillet 2013.
Ancien élève de l’École normale supérieure de Saint-Cloud, agrégé et docteur en histoire, titulaire d’une habilitation à diriger des recherches, Olivier Faron a été membre de l’École française de Rome (1987-1990), chargé de recherches au CNRS (1990-2000) puis professeur des universités à Lyon-II (2000-2002) et Paris-IV Sorbonne (depuis 2003). Membre du Centre Roland Mousnier (UMR 8596 – Paris-IV Sorbonne) puis du laboratoire Triangle (UMR 5206 – ENS Lyon), ses recherches portent principalement sur la démographie des sociétés méditerranéennes des XIXe et XXe siècles, l'anthropologie historique de la première guerre mondiale et l'histoire des chantiers de jeunesse sous la seconde guerre mondiale. Il a notamment publié «Les enfants du deuil. Orphelins et pupilles de la nation de la première guerre mondiale (1914-1941)» (Paris, La Découverte, 2001) et «Les chantiers de jeunesse. Avoir 20 ans sous Pétain» (Paris, Grasset, 2011).