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La floriculture se flétrit en temps de criseL’activité a subi de plein fouet les effets de la pandémie tombée pendant une période où la filière réalise le plus de revenusMardi 5 Janvier 2021
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Bien que les fleurs ne cessent de pousser,raressont les personnes qui les achètent. La floriculture, une des activités qui marchent ordinairement tout au long de l’année, a subi de plein fouet les effets de la pandémie du coronavirus tombée pendant une période où la filière réalise d’habitude le plus de revenus. L’annulation des événementstels que les mariages, les cérémonies, les anniversaires ou toute autre célébration a poussé les fleuristes à baisser le rideau, et donc à se confronter à une crise sans précédent, la plus sombre et incertaine de l’histoire. Approchée par la MAP, Madiha A., propriétaire d’un magasin de fleurs, qui y travaille depuis plus de 7 ans, assure qu’elle n’avait jamais connu une crise de cette ampleur. “L’épidémie de coronavirus a secoué l’économie mondiale à grande échelle et nous n’étions malheureusement pas épargnés”, a-t-elle regretté. En fait, le premier trimestre de l’année était une période délicate pour l’industrie florale en raison des mesures adoptées par le gouvernement pour éviter la propagation du coronavirus. “La Covid-19 nous a terrassés fortement sous tous les aspects. Je n’ai jamais vécu cela auparavant”, a-t-elle dit. “Comme il s’agit d’une activité non essentielle, nous étions obligés de fermer nos commerces dans une période où on vend le mieux, le printemps”, a-t-elle indiqué. “Depuis le début du confinement, j’ai vécu le drame de ne pas avoir à qui vendre mesfleurs, que j’ai fini malheureusement parjeter à la poubelle, je voyais tout mon business s’effondrer”, a-telle confié, affirmant que plusieurs producteurs étaient dansla même situation. “Restrictions et mesures allégées, et en plein milieu de la pandémie, je commençais à recevoir des commandes de la part de personnes voulant offrir desfleurs à des malades ou ex-malades de la Covid19. “C’est devenu ma bouée de sauvetage pour pouvoir vivre et subvenir à mes besoins les plus élémentaires”, a-t-elle poursuivi. “J’étais ravie aussi de faire plaisir aux patients et ex-patients du maudit virus et dessiner un sourire sur leurs visages”, a-t-elle témoigné, relevant que les malades recevaient généralement mes bouquets, assemblés délicatement, avec grande affection. De son côté,Zineb R., entrepreneuse dans le domaine, avait une cible bien précise.En plein milieu de la crise, elle a commencé à multiplier ses campagnes publicitaires sur les réseaux sociaux pour éviter de détruire ses belles fleurs ornementales et parfumées qu’elle appelle “nourrissons”. “Comme les gens étaient confinés dans leurs maisons, j’ai eu l’idée de les inciter à améliorer leur décoration et environnement intérieurs et apporter un peu de couleur, d’élégance et de sérénité à leurs pièces”, a confié Zineb. “Quoi de mieux qu’un bon arrangement floral et surtout parfumé!”, souligne Zineb. Plusieurs personnes ont apprécié l’idée et les ventes se sont améliorées progressivement, même si elles sont restées nettement inférieures à celles d’avant la pandémie, a-t-elle ajouté. Le service de livraison à domicile a été très bien sollicité, a-t-elle précisé, notant que “plusieurs personnes faisaient en sorte aussi d’envoyer des fleurs à leurs parents, conjoints ou amis qu’ils ne pouvaient pasrencontrer en raison des mesures imposées”. “J’ai envoyé de nombreuses commandes à des patients admis dans des cliniques ou qui étaientsimplement confinés chez eux”, a-t-elle fait savoir. La fermeture des marchés ainsi que le confinement de la population ont entraîné des conséquences néfastes pour la filière horticole qui compte de nombreux commerçants. Les changements climatiques que connaît la planète ne font qu’empirer la situation du secteur. Ainsi, le défi pour les opérateurs de la filière serait de s’adapter pour pouvoir se relever et valoriser davantage les aspects qui fonctionnent le mieux en vue de se positionner plus efficacement sur le marché.
Libé
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