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Ce conseiller indépendant a révélé lors de cette réunion que cette affaire porte sur 5 milliards de DH.
Présentant un dossier comme preuve à l’appui, Rahin a expliqué devant les conseillers de la ville que des personnes sont poursuivies par la justice pour faux et usage de faux en vue de mettre la main sur un terrain appartenant au domaine makhzanien. Après quoi, ces mêmes personnes ont demandé au Conseil de la ville de les rétribuer pour services rendus, et ont donc pu recevoir une compensation de 5 milliards et ce, en connivence avec un responsable du Conseil sans pour autant divulguer son nom.
«Ce que je demande est que le Conseil de la ville fasse pression pour récupérer l’argent des contribuables qui a été versé à des personnes en guise de compensation pour un terrain qui n’appartient pas à la ville. Mon objectif est de pousser le Conseil à récupérer cet argent. Quant à la personne qui a facilité cette opération, c’est à la justice de dire son mot à ce sujet», a précisé Rahin dans une allocution lors de la réunion d’hier. Et d’exhorter également les membres du Conseil à récupérer un terrain sis à Maarif et squatté par ces mêmes personnes qui sont impliquées dans ce dossier de faux et usage de faux.
Tout en appuyant les propos de Rahin, Abdellah Mabchour, conseiller représentant le Parti travailliste, a demandé au Conseil de la ville de Casablanca et à son président, en sus de l’ouverture d’une enquête judiciaire sur cette affaire de corruption, d’ordonner un audit financier de la Lydec, société chargée de la gestion déléguée des services de distribution d’eau et d’électricité et d’assainissement liquide à Casablanca, des abattoirs de la ville, et de Mdina Bus, société délégataire du transport public à Casablanca.
Pour rappel, le dernier rapport de la Cour des comptes a occulté les affaires concernant la ville de Casablanca instruites par les juges de cette Cour, ce qui a surpris moult conseillers de la ville. Au cours de la réunion d’hier du Conseil de la ville, le compte administratif de la plus grande ville du Royaume a été approuvé en moins de cinq minutes sans débat. «C’est une mascarade», commente un journaliste surpris par la rapidité avec laquelle les conseillers ont approuvé ledit compte. D’aucuns pensent qu’il s’agit d’un compromis entre les partis qui dirigent la ville (UC, PJD, PAM, RNI, et MP), même si un membre parmi ces partis a exclu tout compromis ou calcul concernant ce vote si rapide, puisqu’il s’agit, selon lui, d’un «débat sérieux» au sein des commissions.











