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Au Maroc, il y a des industriels qui ont déjà pris part à cette vague, notamment les secteurs tournés vers l’export qui ont dû s’appuyer sur l’outil digital pour gagner en productivité et s’aligner sur les exigences de leurs clients, a-t-il fait savoir, notant que la digitalisation arrive même dans des secteurs qui était moins prédestinés à opérer ce changement en termes d’organisation, à l’instar du textile, où la tendance de “Fast Fashion” qui connecte les producteurs locaux et les grandes centrales d’achat est installée. Par ailleurs, M. Seddiki a affirmé la volonté du ministère pour encourager le développement de la digitalisation dans l’industrie, rappelant la mise en place du programme Mowakaba porté par Maroc PME pour accompagner les PME industrielles dans la modernisation de leur outil digital. Il a également évoqué l’action de l’Agence de développement du digital (ADD) qui constitue un partenaire de l’industrie dans l’accompagnement pédagogique en termes de digitalisation, mettant en avant le projet de lancement des usines écoles 4.0 qui permettra aux industriels de toucher de près aux outils digitaux y compris ceux opérant dans l’agroalimentaire.
Parlant de l’accessibilité à la digitalisation, le responsable a mis en avant la disponibilité des compétences au Maroc pour accompagner de tels processus, notant qu’il est possible de monter des lignes automatisées, intelligentes et dimensionnées qui correspondent aux besoins de divers opérateurs. Pour sa part, la représentante de l’Organisation des Nations unies pour le développement industriel (ONUDI) au Maroc, Hanan Hanzaz, a mis l’accent sur le dernier rapport sur le développement industriel, portant sur l’industrialisation à l’ère numérique, qui examine de manière empirique la validité de trois questions. Il s’agit d’une crainte fréquente qui concerne le fait que les rebots remplaceront les ouvriers des usines, de sorte que l’industrialisation ne créera pas le même nombre d’emplois que par le passé, a-t-elle relevé. La deuxième est que les pays avancés réoccuperont la production précédemment externalisée et la troisième est que le seuil minimum de compétences et de capacités requises pour rester compétitifs dans le secteur manufacturier sera tellement élevé qu’il exclura la plupart des pays de la prochaine phase de la production manufacturière, a-t-elle ajouté.
Le rapport conclut que l’industrialisation reste la principale voie pour un développement réussi, notant que ce rapport a mis l’accent sur les technologies de production numérique avancées qui peuvent accroitre l’efficacité et la productivité des processus de production industriels. De son côté, le président de l’Association des Utilisateurs des Systèmes d’Information au Maroc (AUSIM), Mohamed Saad, a rappelé l’apport significatif de la filière agroalimentaire dans la création du PIB et l’employabilité, représentant ainsi un secteur clé pour le Maroc, soulignant que l’utilisation des technologies digitales disruptives peut permettre de réduire les coûts, améliorer l’accès à l’information et à la connaissance. Et de rappeler dans ce sens le succès de ICOW, une application dédiée aux agriculteurs en Afrique, qui leur fournit des informations et les meilleures pratiques dans leur domaine, appelant au développement des applications similaires destinées aux agriculteurs.
Hausse des levées du Trésor à plus de 115 MMDH à fin septembre
L’essentiel des levées a concerné les maturités moyennes dont la part s’est raffermie, s’établissant à 50,8% après 40,1% un an auparavant, devançant les levées des maturités longues, dont la part s’est repliée à 24,8% après 51,3% l’année dernière, précise la DEPF dans sa note de conjoncture d’octobre.
La part du volume souscrit des maturités courtes, quant à elle, s’est appréciée à 24,5% après 8,6% l’année précédente, ajoute la même source. La note fait, en outre, savoir que l’encours des bons du Trésor émis par adjudication s’est établi à 602,1 MMDH à fin septembre 2020, enregistrant une hausse de 0,8% par rapport à fin juin 2020 et de 8,1% par rapport à fin décembre 2019. La structure de cet encours a été marquée par le recul de la part des maturités longues de 3,6 points, prédominant, toutefois, l’encours à hauteur de 59,8% après 63,4% à fin décembre 2019.
En revanche, les parts des maturités courtes et moyennes ont enregistré des hausses de 3 et 0,7 points respectivement, se situant à 4,9% et 35,4% après 1,9% et 34,7% à fin décembre 2019. Au terme des neuf premiers mois de 2020, le volume des soumissions a atteint 264,3 MMDH, en baisse de 7,3% par rapport à fin septembre 2019, souligne la DEPF, notant que ce volume a été prédominé par les maturités moyennes à hauteur de 43,9% après 47,1% l’année précédente,suivies des maturités courtes (36,4% après 17,1%) et des maturités longues (19,7% après 35,8%).