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Le FMI s’en inquiète également, surtout après l’alerte lancée l’été dernier par la Banque centrale. Car, si l’encours de la dette du Trésor est à moins de 64% du PIB, celui réel (englobant les emprunts garantis par l’Etat) atteint la cote d’alerte de 81%. Trop lourd pour les finances publiques. Alors que l’objectif de la politique de redressement des équilibres macro-économiques est de ramener le ratio de la dette du Trésor à 62% en 2018. Ce niveau reste loin de celui enregistré durant la période 2007-2012 qui se situait alors à 50,4% du PIB.
Pour les observateurs, l’Etat doit faire davantage confiance aux entreprises pour relancer l’investissement. L’effort repose uniquement sur le secteur public actuellement. Or, l’Etat ne peut pas continuer longtemps sur le même rythme d’investissement. Auquel cas, la dette va continuer son ascension et risque de devenir de moins en moins soutenable. Pour l’instant, elle se situe encore sous le seuil de tolérance admis par rapport au PIB. Elle pourrait basculer dans la zone d’alerte à moyen terme si les choses ne bougent pas. Mettant en garde contre l’augmentation de la dette publique, le CMC indique que ce sont les générations futures qui vont la rembourser sans en être responsables.