Les harpes sont certes toujours là, comme les larmes, mais la victoire a changé de camp et les bourreaux ne sont plus les mêmes puisqu'ils ont troqué leurs habits d'antan contre les treillis flambant neufs de Tsahal.
En armée d'occupation, cette dernière a tout fait pour empêcher que la Ville Sainte ne puisse reprendre langue avec la culture qui est la sienne et oublier, le temps d'une chanson ou d'une pièce de théâtre, sa condition de ville martyre.
Cependant, même si la soldatesque sioniste a réussi à faire déplacer le cœur de la manifestation vers Ramallah, Al Qods demeurera au cœur du combat des Palestiniens pour le recouvrement de leurs droits légitimes et les terribles complaintes de ce psaume continueront à égrener les méfaits de l'occupation et à laisser entrevoir sa fin.
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