
-
Industrie céramique : Omar Chaabi prend la tête de l’APIC
-
Des experts discutent des défis et avancées en cybersécurité et IA
-
Transféré de Dakhla dans un état critique : Un nouveau-né sauvé par une intervention chirurgicale spécialisée
-
Rabat abrite la 1ère édition du Symposium philatélique euroméditerranéen
Durant la première quinzaine de mars, quelques jours avant la déclaration de l'état d'urgence sanitaire et le confinement obligatoire, des membres de la communauté "se sont retrouvés à un mariage à Agadir (sud-ouest), avec des invités venus de l'étranger", dit à l'AFP Serge Berdugo, secrétaire général du Conseil de la communauté israélite du Maroc (CCIM).
"Quelques jours après ils se sont retrouvés à la fête de Pourim à Casablanca (ouest), et ça a été un drame", a-t-il confié tout en précisant que "plusieurs dizaines de personnes contaminées sont en voie de guérison".
Parmi les 12 morts, tous issus de la communauté juive marocaine, figurent un rabbin, Shalom Edelman, 83 ans, ainsi que trois proches du chef du Parti travailliste israélien, Amir Peretz.
"La distance imposée par la pandémie de coronavirus a empêché" leurs proches de "les honorer lors de leurs funérailles", a écrit sur sa page Facebook Amir Peretz, lui-même né dans le Royaume.
Présente depuis l'Antiquité, la communauté juive marocaine a crû au cours des siècles, avec notamment l'arrivée de ceux que les rois catholiques avaient expulsés d'Espagne à partir de 1492.
Dans les années 1940, ils étaient environ 250.000, soit 10% de la population. Mais beaucoup sont partis après la fondation d'Israël en 1948. Aujourd'hui la communauté juive marocaine compte entre 2.500 et 3.000 personnes et reste la plus importante d'Afrique du Nord.
Les autorités marocaines mettent souvent en exergue cet héritage judéo-marocain, avec différents programmes de réhabilitation de cimetières, de synagogues et de quartiers historiques juifs.
Si ce pays de 35 millions d'habitants n'entretient officiellement aucune relation avec Israël, des milliers de juifs d'origine marocaine viennent chaque année retrouver la terre de leurs ancêtres ou célébrer des fêtes religieuses.