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Les intervenants à cette rencontre, initiée par la Fondation Allal El Fassi, sous le thème "La classe moyenne au Maroc : pour aboutir à un système social intégré", se sont penchés sur la notion de classe moyenne du point de vue sociologique, ses caractéristiques économiques et socioprofessionnelles, sa situation à la lumière des mutations sociales que connaît le Maroc, les politiques publiques qui lui sont dédiées et ses rôles dans la société.
A ce propos, Hassan Tarik, chef de la section du droit public à la Faculté des sciences juridiques et économiques à Rabat, a mis en avant les mutations démographiques et culturelles influençant la situation de la classe moyenne.
Il a également évoqué les méthodes d’identification de cette classe, relevant la grande différence entre les normes adoptées pour déterminer l’appartenance à cette classe et les difficultés d’en mesurer l’ampleur.
Pour sa part, Abderrahim El Attri, enseignant de sociologie à l’Université Sidi Mohammed Ben Abdellah à Fès, a jeté la lumière sur les différentes hypothèses relatives à la classe moyenne, qui, selon lui, serait en train de "subir une érosion".
Il a à ce propos insisté sur la nécessité de consolider sa présence dans la société, à travers des politiques sociales justes et une équité territoriale.
Les travaux de ce colloque portaient sur plusieurs axes, dont l’imaginaire culturel, social et politique de cette classe, sa relation avec la sphère politique, son rôle dans l’intégration et la cohésion sociale et sa part dans le développement économique et humain.