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La Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF) est une opportunité porteuse de beaucoup d'espoir pour l'Afrique, qui va permettre au continent d'atteindre un stade élevé de développement, a souligné, récemment à Casablanca, le président de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM), Chakib Alj. LaZLECAf permettra de "capter la valeur ajoutée qui part aujourd’hui vers l’Europe ou vers l’Asie et d’offrir de meilleures opportunités d’emplois pour sa population à travers l'accroissement des échanges commerciaux, une meilleure intégration industrielle et la possibilité de monter des projets industriels communs", a expliqué M. Alj lors d'une rencontre avec le président du Conseil économique, social et environnemental (CESE) du Sénégal, Idrissa Seck, en visite officielle au Maroc, rapporte la MAP.
"Il faut impérativement augmenter le taux très bas des échanges commerciaux entre les pays africains qui ne représentent aujourd’hui que 16% des échanges globaux de ces pays", a insisté le président de l'organisation patronale, expliquant cette faiblesse par des barrières tarifaires et non tarifaires ainsi que parla faiblesse des infrastructures permettant une fluidité des échanges. Alors que le Maroc est très actif sur le continent à travers ses entreprises, ses exportations vers les pays africains ne représentent que 3,2% du total de ses exportations vers le reste du monde, a-t-il fait observer, notant qu'au niveau des importations, la part des achats venant d’Afrique représente à peine 2,5% du total des importations marocaines. "Nous avons à cœur de faire de la coopération économique le moteur d'une croissance partagée et inclusive mais également le socle de l’émergence d’une économie sociale soutenue par des entreprises créatrices de valeur ajoutée et d’emplois locaux", a-t-il ajouté. Au sujet des relations marocosénégalaises, M. Alj a rappelé la mise en place du Groupe d’impulsion économique (GIE) commun qui vise à dynamiser la coopération économique, favoriser la co-émergence, promouvoir le partenariat entre les secteurs privés des deux pays et assurer le suivi de réalisations des accords privé-privé et public-privé entre le Sénégal et le Maroc.
Pour sa part, M. Seck a salué l'excellence des relations bilatérales entre le Sénégal et le Maroc, notamment, au niveau institutionnel, appelant, toutefois, à davantage d'efforts pour hisser le niveau des échanges à celui des excellentes relations politiques et historiques entre les deux pays et les deux chefs d’Etat. La disponibilité de compétences de haut niveau dans les deux pays rend indispensable le renforcement des relations économiques eu égard aux potentialités existantes, afin de s'engager dans des projets communs au bénéfice des deux peuples, a-t-il relevé.
"Il faut impérativement augmenter le taux très bas des échanges commerciaux entre les pays africains qui ne représentent aujourd’hui que 16% des échanges globaux de ces pays", a insisté le président de l'organisation patronale, expliquant cette faiblesse par des barrières tarifaires et non tarifaires ainsi que parla faiblesse des infrastructures permettant une fluidité des échanges. Alors que le Maroc est très actif sur le continent à travers ses entreprises, ses exportations vers les pays africains ne représentent que 3,2% du total de ses exportations vers le reste du monde, a-t-il fait observer, notant qu'au niveau des importations, la part des achats venant d’Afrique représente à peine 2,5% du total des importations marocaines. "Nous avons à cœur de faire de la coopération économique le moteur d'une croissance partagée et inclusive mais également le socle de l’émergence d’une économie sociale soutenue par des entreprises créatrices de valeur ajoutée et d’emplois locaux", a-t-il ajouté. Au sujet des relations marocosénégalaises, M. Alj a rappelé la mise en place du Groupe d’impulsion économique (GIE) commun qui vise à dynamiser la coopération économique, favoriser la co-émergence, promouvoir le partenariat entre les secteurs privés des deux pays et assurer le suivi de réalisations des accords privé-privé et public-privé entre le Sénégal et le Maroc.
Pour sa part, M. Seck a salué l'excellence des relations bilatérales entre le Sénégal et le Maroc, notamment, au niveau institutionnel, appelant, toutefois, à davantage d'efforts pour hisser le niveau des échanges à celui des excellentes relations politiques et historiques entre les deux pays et les deux chefs d’Etat. La disponibilité de compétences de haut niveau dans les deux pays rend indispensable le renforcement des relations économiques eu égard aux potentialités existantes, afin de s'engager dans des projets communs au bénéfice des deux peuples, a-t-il relevé.