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La croissance du déficit commercial est de 22% par rapport à 2017 (15,59 milliards de dinars), 51% par rapport à 2016 (12,6 milliards de dinars) et 132% par rapport à 2010, année où il n'était que de 8,2 milliards de dinars, précise-t-on.
L’INS a attribué l'aggravation du déficit commercial surtout au creusement du déficit de la balance énergétique, qui a atteint 6,1 milliards de dinars (32,4% du total du déficit), contre 4 milliards de dinars durant l’année écoulée, rapporte la MAP.
Hors énergie, «le déficit de la balance commerciale se réduit à 12,8 milliards de dinars. Le taux de couverture a enregistré une légère baisse de 0,5 point, par rapport à l’année 2017 pour s’établir à 68,3%", souligne encore la même source. Ce déficit s’explique par un déséquilibre des échanges enregistrés avec certains pays, tels que la Chine (-5,4 milliards de dinars), l’Italie (-2,9 milliards de dinars), la Turquie (-2,3 milliards de dinars), l’Algérie (- 1,4 milliard de dinars) et la Russie (-1,3 milliard de dinars).
L’Institut national de la statistique souligne qu’en revanche, le solde de la balance commerciale a enregistré un excédant avec d’autres pays principalement avec le premier partenaire, la France de 3,4 milliards de dinars, la Libye (1,1 milliard de dinars) et le Maroc (0,3 milliard de dinars).
En ce qui concerne les exportations, l’augmentation observée, durant l’année 2018, concerne la majorité des secteurs, notamment celui de l’agriculture et des industries agroalimentaires qui a enregistré un accroissement important de 45,2%, suite à la hausse des ventes de l'huile d'olive (2,1 milliards de dinars contre 1 milliard de dinars, fin 2017) , des dattes (0,7 milliard de dinars contre 0,5 milliard de dinars), des industries manufacturières, du secteur textile, habillement et cuir, des industries mécaniques et électriques et du secteur de l’énergie, ajoute-t-on de même source.