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Cette journée, qui interpelle la communauté internationale et les différents intervenants à sensibiliser le grand public à travers des sessions d'éducation et d'information, incite les gouvernements à mettre en place un arsenal juridique ad hoc visant la conservation de ces espèces.
Le braconnage, les épidémies, le commerce illégal d'espèces animales menacées sont autant de facteurs qui mettent en péril certaines espèces et fragilisent la biodiversité de la planète, explique cette organisation non gouvernementale internationale.
Suite à la dégradation de la condition animale, la communauté internationale a permis l'adhésion du public à la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction (CITES), signée à Washington en 1973.
Ratifié par 173 pays, cet accord vise à réguler le commerce international des spécimens d'animaux et de plantes sauvages, via la mise en place de mesures de contrôle adaptées de plus de 30 000 espèces animales, végétales et des produits dérivés.
Sur le plan national, le Royaume et le Fonds international pour la protection des animaux (IFAW) ont signé, en août dernier, un accord visant la préservation de la faune sauvage et de là réduire l’impact négatif du trafic d'animaux sauvages sur la biodiversité. Ce partenariat permet aussi l'intensification de la lutte anti-braconnage (démantèlement des itinéraires utilisés par les trafiquants d'animaux sauvages, réhabilitation des animaux sauvages confisqués).
Cependant, un nombre considérable d’espèces se trouvent menacées d’extinction suite à la dégradation de plusieurs écosystèmes, fait savoir le Haut-commissariat aux eaux et forêts et à lutte contre la désertification (HCEFLCD), notant qu'il a mis en place une stratégie nationale de protection de la nature, conformément aux engagements du Maroc au l’échelle mondiale.
Cette stratégie, qui constitue une déclinaison des différents plans d’actions stratégiques des conventions internationales, s'articule autour de trois principaux axes, à savoir "Le système national des aires protégées", "La conservation de la faune sauvage et de ses habitats" et "La conservation et la gestion durable des zones humides".
Considéré comme l’un des pays les plus riches en biodiversité dans la région méditerranéenne, le Maroc dispose d’une quarantaine d’écosystèmes, qui favorise le développement d’une faune très diversifiée de plus de 24.000 espèces et d'une flore estimée à 7.000 espèces avec un taux d'endémisme d’environ 20%.