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La Finlande souffre notamment du vieillissement de sa population active, de la chute de l'ancien numéro un des téléphones portables Nokia et de l'industrie du papier, en plus du recul des exportations vers la Russie, son principal partenaire commercial, en raison des sanctions européennes.
Longtemps fière de son modèle basé sur une subtile alchimie entre innovation, protection sociale et compétitivité, la Finlande est aujourd'hui l'un des seuls pays de l'UE qui n'arrive pas à sortir de la récession.
En 2014, l'économie du pays nordique s'est contractée pour la troisième année d'affilée avec un recul de 0,1% du PIB, alors que le déficit budgétaire a dépassé, pour la première fois, l'année dernière le plafond de 3% du PIB prévu par les traités européens. Le chômage a atteint 11,8% en mai, soit son niveau le plus élevé depuis 13 ans. Le gouvernement finlandais, dirigé par le Premier ministre Juha Sipila (Centre), envisage de mettre en œuvre un programme basé sur une politique d'austérité visant la réduction d'ici 2021 de près de 6 milliards d'euros de dépenses publiques. L'exécutif projette en outre de lancer un plan d'investissement dans les infrastructures de 1,6 milliard d'euros pour compenser l'impact de ces coupes budgétaires.