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La FCA et la COMADER appellent à introduire des amendements dans le volet agricole du PLF-2021

Jeudi 5 Novembre 2020

La Fédération des Chambres d’agriculture (FCA) et la Confédération marocaine de l’agriculture et du développement rural (COMADER) ont appelé à introduire des amendements dans le projet de loi de Finances au titre de l’exercice prochain (PLF-2021) concernant le secteur agricole. “La FCA et la COMADER demandent l’appui des représentants de la 1ère Chambre et les conseillers de la 2ème Chambre lors des débats du PLF-2021 et leursoutien pour introduire les amendements qui s’imposent et par conséquent lever l’injustice qui frappe le secteur agricole”,soulignent les deux parties dans un communiqué conjoint parvenu récemment à la MAP. “Malgré la conjoncture très difficile que traverse le secteur agricole due, entre autres, à la pandémie Covid-19 et à trois annéessuccessives de sécheresse, aucune des doléances fiscales n’a été prise en compte par le ministère des Finances dans ce projet de loi et aucune mesure n’a concerné l’agriculture”, déplorent-elles.

Selon la FCAet la COMADER,”le secteur agricole a été, exclu, à tort, des mesures d’accompagnement décidées par le Comité de veille économique, notamment l’indemnité CNSS de 2.000 DHS pour les travailleurs à l’arrêt, ainsi que les crédits avec garantie de l’Etat «Damane Oxygène», «Relance TPE» et «Damane Relance»”. Elles rappellent aussi que leurs représentants ont rencontré le directeur général des impôts pour lui soumettre leurs doléances. Il s’agit de l’extension du mécanisme de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) non apparente aux autres produits agro-industriels valorisés à partir des produits agricoles(ovo-produits, viandes transformées, etc), ainsi que l’extension au secteur agricole du taux réduit à 0,25% au titre de la cotisation minimale.

La FCA et la COMADER appellent également à l’instauration d’une provision dérogatoire pour aléas (DPA), calculée proportionnellement au résultat fiscal annuel dans la limite de 20% et d’une provision dérogatoire pour investissements (DPI), calculée proportionnellement au résultat fiscal annuel dans la limite de 20%, ainsi qu’à l’exonération quinquennale au titre de l’impôt direct au profit des exploitations agricoles et à l’élargissement du statut fiscal de l’agriculteur via la révision de l’article 46 du CGI aux filières avicole, équine et celle de l’apiculture. Il est aussi question de l’exonération de la TVA sur les investissements agricoles et les facteurs de production et de l’instauration en faveur de l’entreprise agricole de la possibilité de procéder au prélèvement à la source d’IR au taux de “10% libératoire” contre “30% non libératoire” actuellement appliqué aux ouvriers occasionnels.

Les deux parties recommandent également l’instauration d’un cadre incitatif en faveur des prestataires de service et des ouvriers à la tâche intervenant pour le compte des filières agricoles, la réduction des coûts de production et notamment ceux des intrants relatifs à l’agriculture biologique et la mise en cohérence des dispositions fiscales pour ce qui est de l’obligation de dépôt des déclarations fiscales.

Le secteur des services perd 260.000 postes au troisième trimestre

Le secteur des “services” a perdu 260.000 postes d’emploi au niveau national, entre le troisième trimestre de 2019 et celui de 2020,selon le Haut-Commissariat au plan (HCP). Cette perte s’est élevée à 196.000 postes en milieu urbain et 64.000 en milieu rural, ce qui correspond à une baisse de 5,2% de l’emploi dans ce secteur, précise le HCP dans une note d’information relative à la situation du marché du travail au T3-2020. De son côté, le secteur de l’”agriculture forêt et pêche” a perdu 258.000 postes d’emploi, résultat d’une perte de 260.000 en milieu rural et d’une création de 2.000 en milieu urbain. Par ailleurs, le secteur de l’”industrie y compris l’artisanat” a perdu 61.000 postes, 44.000 en milieu urbain et 17.000 en milieu rural, ce qui correspond à une baisse de 4,8% du volume de l’emploi dans ce secteur. En outre, le secteur des BTP a créé 1.000 postes d’emploi, résultat d’une création de 2.000 postes en milieu urbain et d’une perte de 1.000 en milieu rural, enregistrant une stagnation du volume d’emploi dans ce secteur, fait observer la même note.

Libé

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