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A l'issue de son évaluation du premier PEI, un des trois programmes d’aménagement hydroagricole (AHA) s'inscrivant dans le cadre du Plan Maroc Vert (PMV), la Cour des comptes a appelé à procéder à une priorisation des projets à retenir dans le programme afin de privilégier ceux qui sont les plus réalisables sur le plan technique, financier, et ayant la meilleure rentabilité socio-économique.
Parmi les recommandations adressées au département chargé de l’agriculture, le rapport préconise la mobilisation d'un financement pluriannuel pérenne des programmes d’extension de l’irrigation afin de résorber le décalage existant entre les eaux mobilisées par les barrages, en amont, et les aménagements hydro-agricoles, en aval.
Selon la Cour, rapporte la MAP, ce département doit veiller également à assurer la pleine exploitation des aménagements réalisés en réduisant, notamment, les retards dans la mise en eau des périmètres et apporter des solutions pratiques aux problématiques structurelles qui impactent les projets du PEI, notamment en ce qui concerne le remembrement des terres, la sous-tarification et le recouvrement des redevances de l’eau.
Il s'agit en outre d'intégrer la composante gestion des risques dans les études pour anticiper les problèmes qui pourraient retarder les projets, remédier aux insuffisances relevées en matière de pilotage, de suivi et de gestion des projets et élaborer un programme de renforcement des capacités en management de programme et de projets pour les gestionnaires concernés.
En matière d'assistance technique, le document a recommandé la maîtrise des prestations, de reporting et de transfert du savoir-faire et d'assurer une meilleure gestion de la documentation des projets, et activer la mise en place d’un système d’information pour leur gestion, en prévoyant son interconnexion au niveau local et central.
Pour ce qui est des recommandations adressées au chef du gouvernement, il est question de réactiver les instances de coordination et de pilotage du secteur de l’eau et rattraper le retard dans l’approbation des documents de planification des ressources en eau, à savoir le plan national de l’eau et les plans directeurs d’aménagement intégré des ressources en eau, afin de donner la visibilité nécessaire à l’ensemble des parties prenantes.
Il s'agit également d'assurer une meilleure convergence entre les projets de barrages (portés par le département de l’eau) et ceux de l’irrigation (gérés par le département de l’agriculture).
Le Programme d’extension de l’irrigation (PEI) à l’aval des barrages vise la création de nouveaux périmètres et le renforcement de l’irrigation des périmètres existants dominés par les barrages réalisés, en cours de construction ou projetés, sur une superficie de 160.000 ha.